Le Syndicat national des personnels d’administration et de gestion de l’éducation et de la recherche (SYNAPAGER) a animé une conférence de presse, ce mercredi 19 octobre 2016, à Ouagadougou. L’objectif visé par cette rencontre avec la presse était d’exposer à l’opinion nationale, les différents problèmes auxquels ils sont confrontés, notamment la question des conférences annuelles.
Depuis quelques temps, on assiste à beaucoup de mouvements de dénonciation de la part du personnel éducatif burkinabè. En effet, les syndicats n’hésitent pas à porter à l’opinion nationale, les différents problèmes auxquels ils sont confrontés. C’est dans ce sens que le Syndicat national des personnels d’administration et de gestion de l’éducation et de la recherche (SYNAPAGER) a convié la presse, ce mercredi 19 octobre 2016, à Ouagadougou.
Selon le secrétaire général du syndicat, Windyam Zongo, il est temps de s’insurger contre la gestion calamiteuse du système éducatif. A l’en croire, ils assistent à une crise qui émane de la mauvaise gestion des ressources humaines, de la division des différents acteurs du système éducatif, du favoritisme, de la politisation accrue de l’administration éducative. A l’entendre : « ces mauvaises pratiques sont devenus monnaie courante au Ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation ».
A ces faits, le SG du SYNAPAGER a également dénoncé l’annulation des conférences annuelles. Avant d’ajouter « On est entrain de nous faire la force ».
Selon lui « c’est l’heureuse occasion qui s’offre chaque année aux principaux animateurs du système éducatif de se pencher sur les difficultés de l’heure afin d’apporter des solutions idoines pour un système éducatif efficace et efficient ».
Aussi, a-t-il expliqué que les conférences annuelles se révèlent des cadres de formation continue et de partage d’expériences pour les différents acteurs.
« Le SYNAPAGER attend de la part du ministre de l’Education nationale, dans les prochains jours, la date de la conférence des Personnels d’administration et de gestion », réclame le SG au nom du corps.
Par ailleurs, il a rappelé que concernant la division des acteurs à travers les nominations, le syndicat exigent toujours des autorités, qu’ils placent « l’homme qu’il faut, à la place qu’il faut ».
Avant de clore la conférence de presse, le SG du syndicat a invité tous les militants, à rester mobiliser pour des actions futures et victorieuses.
Nadège Compaoré
Infowakat.net
