Douze formateurs stagiaires sont en formation à Ouagadougou sur la gouvernance de l’internet et des systèmes d’information (FFGI). Quatrième édition du genre, l’objectif est de faire d’eux des experts internationaux et pour que l’Afrique soit mieux représentée dans les instances internationales où se discutent l’avenir du numérique.
Venus de douze pays d’Afrique, et issus de secteurs d’activités différents, ces formateurs en stage auront pour principales missions « d’aider les décideurs à élaborer des politiques éclairées en ce qui concerne la transformation digitale » a expliqué Adja Fatimata OUTARRA ministre de l’économie numérique et des postes, représentant le Premier ministre. Cette formation intervient aussi selon elle dans un contexte où l’internet est devenu une arme de guerre dans la mesure où certains acteurs « exploitent la faible éducation numérique des honnêtes citoyens ».
Elle se justifie aussi par le fait que l’Afrique est sous représentée dans les instances internationales de l’internet et du numérique. Et c’est un secteur « qui est très changeant » déclare M. Pierre OUEDRAOGO, président du comité d’organisation. « Il faut donc que les gens soient au courant, au moment où ils préparent des politiques et des stratégies de ce qui se fait actuellement et de ce qui se prépare dans le future » poursuit-il.
Durant cinq jours, ces douze stagiaires seront formés entre autres en gestion des risques informatiques, de gouvernance intégrant la technologie a lancé Belhassen ZOUARI, un des formateurs. Et selon lui, les retombés seront perceptibles chez les citoyens parce que toutes les connaissances acquises seront « appliquées dans les secteurs de l’économie et des services offerts aux citoyens ».
Ange L. Jordan MEDA
Infowakat.net