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UNFPA : Réduire davantage le taux de mortalité maternelle et infantile en Afrique

L’UNFPA a organisé un atelier régional de validation des outils pour l’évaluation rapide des obstétricaux et néonataux d’urgence en Afrique. A cet atelier, qui se déroulera du 06 au 08 avril 2016 à Ouagadougou, il sera question de valider les outils simplifiés, moins cher qui ont été testé par le Cameroun, le Tchad, et le Niger.

Bien qu’il y ait été constaté une réduction appréciable de 43% dans la mortalité maternelle entre 1990 et 2013, son niveau reste inacceptable et s’élève à 590 pour 100.000 naissances vivantes. En moyenne, moins d’une femme enceinte sur deux accouchent en présence d’un personnel de santé qualifié et seulement 12% d’entre elles qui ont besoin de soins d’urgence pour elles-mêmes et leurs nouveau-nés les reçoivent effectivement.

 

Dans l’optique de trouver une solution purgative à ce mal qui sévit dans la sous-région, ce présent atelier qui fait suite à celui de Nouakchott en mars 2015, vient célébrer les résultats des test des nouveaux outils d’évaluation rapide des besoins des Soins obstétricaux et néonataux d’urgence(SONU) expérimenté au Cameroun, au Tchad et au Niger.

 

Ces résultats du test ont permis de confirmer la simplicité, la fonctionnalité et l’efficacité à moindre coût des outils pour l’évaluation rapide des SONU (ER-SONU). Selon Edwige Adekambi/ Domingo, représentante résidente UNFPA-Burkina, « cet atelier vise à l’élaboration des outils simplifiés et moins chers qui permettront d’avoir les mêmes informations, d’agir et de prendre des décisions pour sauver la vie des femmes et enfants ».

 

Elle exhorte tous les participants à cet atelier à être les porteurs de l’outil d’évaluation rapide des SONU et à réfléchir sur comment le faire intégrer de manière systématique dans les stratégies et renforcement du système de santé des pays.

 

Jean-Claude Kargougou, Secrétaire général du Ministère de la santé, aborde dans ce même sens en affirmant que « nous entendons disposer d’outils validés qui permettent aux politiques que nous sommes, d’utiliser des ressources limitées pour être efficient en fin de l’évaluation des SONU ».

Armand kinda

Infowakat.net

 

Edwige Adekambi Domingo représentante résidente de l’UNFPA au Burkina Faso

 

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