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Vie chère au Burkina : l’UAS invite le gouvernement à diminuer les prix des produits de grande consommation

Au Burkina Faso, la situation sécuritaire ajoutée aux effets de la guerre Russie-Ukraine est à la base d’une inflation galopante jamais égalée. La flambée des prix de produits de grande consommation a plongé le pays dans une vie chère asphyxiant la population. Ainsi, l’Unité d’Action Syndicale (UAS) invite le gouvernement à diminuer les prix des produits de grande consommation.

« Depuis particulièrement le début de l’année 2022, tous les prix des produits en général, ceux des produits de consommation courante en particulier, ne cessent de grimper, plongeant les consommateurs dans le désarroi. Les prix des céréales, du riz, de l’huile, etc. ont déjà atteint des niveaux tels qu’ils sont inaccessibles même pour les Burkinabè moyens ». C’est en ces propos que l’UAS dépeint la situation de vie chère au Burkina.

En effet, selon Inoussa Nana, président du mois de l’UAS, la population à des fortes attentes vis-à-vis des autorités de la transition. « Nous n’avons jamais vu de telles augmentations au Burkina Faso. Il faut que le gouvernement puisse écouter la population et réagir à leurs attentes. Des efforts doivent être faits pour soulager la population », lance-t-il le samedi dernier au cours d’une Assemblée Générale.

Inoussa Nana, président du mois de l’UAS

Pour lui, la récente augmentation des prix des hydrocarbures ont incontestablement contribué davantage à renchérir les prix des différents produits. À ce propos, la structure syndicale exige un retour aux anciens prix en engageant un examen sérieux.

Outre, les membres de l’UAS exigent, du gouvernement, la prise des mesures idoines devant sortir l’ensemble des populations qui croupissent sous le poids de la vie chère. Ce sont entre autres : la diminution des prix des produits de grande consommation ; le relèvement du SMIG à 60 milles francs CFA ; la suppression de l’IUTS sur les primes et indemnités des travailleurs du privé, du parapublique et du publique ; la dotation à temps des paysans en intrant agricole de qualité en quantité suffisante et à des prix accessibles pour l’ensemble des spéculations ; le respect de l’esprit des protocoles signés avec les organisations syndicales et les conventions collectives sectorielles ; la baisse de la contribution du secteur de l’informel, la baisse des tarifs de location des boutiques dans les marchés et ‘’yaar’’ et une lutte effective contre la spéculation dans la location de ces boutiques.

En attendant le quitus de tous les militants, ces points, constituant une nouvelle plateforme revendicative de lutte, seront soumis au gouvernement de la transition.

Youssouf KABDAOGO
Infowakat.net

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