La clôture du colloque sur la commémoration du centenaire de l’Etat Burkinabé a eu lieu ce 12 mars à l’université Ouaga I, professeur Joseph Ki Zerbo. Débutée le 9 du même mois, la cérémonie d’ouverture a été présidée par Roch Marc Christian KABORE.
« De la création de la Haute-Volta à la construction de l’Etat-Nation burkinabé : leçons et défis ». C’est le thème retenu pour ce colloque des 100 ans de la Haute-Volta devenu Burkina Faso
« L’histoire a été d’abord écrite par les européens et il faut décoloniser les concepts qui dévalorisent les africains et en créer d’autres. Ainsi l’historien africain ne doit pas lire l’histoire de la même manière que celui d’Europe surtout ceux de la colonisation qui étaient pour la plus part des amateurs », a déclaré le professeur Magda SOME.
Selon Abdoulaye DAMIBA, étudiant en lettre moderne, « aujourd’hui nous savons que c’est nous même qui devront être en mesure d’enseigner notre propre histoire et pas les autres. C’est aussi une manière de dire fort que désormais nous prenons en charge notre histoire et faire en sorte qu’un burkinabé ne méconnaisse plus son histoire. On a été spirituellement et intellectuellement nourrit ».
« Connaitre les autres c’est bien mais connaitre soi-même c’est encore mieux. Il faut qu’on sache notre histoire par nous et aller au développement par nous-même » ajouta MAIGA, étudiant en communication.
Et au professeur Somé d’ajouter que l’engagement est pris « de ne plus écrire les concepts utilisés de la colonisation et faire en sorte que les acquis de la recherche soient pris en compte dans l’enseignement pour que nos élèves puissent s’approprier de notre histoire ».
Djamila KAMBOU
infowakat.net