Le Syndicat National des Artistes Musiciens du Burkina (SYNAMUB) a organisé un sit-in au ministère de la culture ce 12 février 2019. Le but de ce mouvement était de se faire entendre par les autorités du ministère de la culture qui ne donne pas suite à leur plate-forme revendicative.
« Nous constatons qu’il y a un refus de nous rencontrer de la part du ministre de la culture car à chaque fois que nous étions conviés pour l’examen de notre plateforme revendicative, il était en déplacement. Il s’est tenu les états généraux de la SNC et un grand atelier sur la promotion de la musique Burkinabé sans que nous soyons encore conviés. Y a véritablement un problème et donc nous avons décidé aujourd’hui de nous faire entendre et nous allons jusqu’à demander si la ministre Abdoul Karim SANGO est là pour lui ou pour le monde culturel » a déclaré Almamy KJ, secrétaire général du syndicat ».
Une plateforme revendicative quise résume en six points:
– La dotation des radios et télévisions d’un logiciel unique de comptabilisation des oeuvres musicales exploitées
– L’augmentation du cachet des artistes nationaux à 100.000f pour le live et 300 000 pour le play-back pour les manifestations organisées par l’Etat
– La représentation des syndicats des artistes musiciens aux instances ou se discute et se décide le sort des artistes Burkinabés,
– L’audit financier du BBDA avec la participation des organisations d’artistes
– La suppression de tous les coefficients de répartition sur les droits d’auteurs et la mise en place d’un fond alloué à la promotion de lamusique traditionnelle Burkinabé
– et la réduction des frais de location de la salle de spectacle du CENASA à 100.000f pour les artistes musiciens du Burkina dans le cadre de leurs spectacles.
Le ministère de la culture a promis une rencontre avec le syndicat dans la première semaine du mois de mars concernant la plateforme revendicative. « Mais si rien n’est fait, des mesures encore plus fortes seront prises » a ajouté Almani KJ.
Djamila KAMBOU
Infowakat.net