La Fondation Konrad Adenauer (FKA) a procédé à l’ouverture de ces travaux qui entrent dans le cadre de la sensibilisation des femmes des pays de la sous-région sur leur droit. L’ouverture de ses travaux a eu lieu le jeudi 11 août 2016 à Ouagadougou. A cette session d’activités, les membres du FKA examineront le mode et les pistes de solution pour l’accès des femmes à la terre ainsi que les formes d’attribution des terres dans les périmètres aménagés.
La FKA est une organisation allemande présente dans la sous-région Ouest-africaine il y a plus de 20 ans à travers le Programme de la Promotion du Dialogue Politique en Afrique de l’Ouest. Elle soutient le processus de démocratisation, la promotion de l’Etat de droit et l’économie sociale de marché pour assurer la paix, la liberté et la justice dans divers pays comme le Benin, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Togo, et le Burkina Faso. Dans le cadre de ces activités dans la sous-région, la fondation Konrad Adenauer a initié un nouveau projet intitulé « un seul monde sans faim- les droits fonciers des femmes en Afrique de l’Ouest ».
Selon les membres de cette fondation, l’inégalité entre les hommes et les femmes en matière du foncier est très grande dans la sous-région. Dans cette optique, EKE ERLECKE, représentante de la FKA dévoile que cette fondation travaille dans le cadre de l’amélioration des droits (soit de l’homme, soit de la femme) et pour la démocratie en général. A l’entendre, une initiative avait été décidée dans le but de lutter contre la faim. A cet effet, deux projets ont été initiés. L’un s’occupe de la sécurité alimentaire et l’autre de l’accès à la terre spécialement pour les femmes. Pour la mise en œuvre de ces projets, 5 pays ont été identifiés dans la sous-région pour une application de trois (O3) ans dans l’optique de donner assez « d’informations aux femmes pour qu’elles sachent quels sont leurs droits pour recevoir de la terre et pour la cultiver », a laissé entendre EKE ERLECKE. Aussi, a-t-elle fait savoir que la fondation stimulera les femmes aux actions afin qu’ « elles se battent et luttent pour leurs droits ».
Du problème d’application des textes au Burkina faso
Quant à Dramani Ouédraogo, coordonnateur national du projet Accès des femmes à la terre au Burkina Faso dans le cadre de la FKA, « les textes ont beaucoup évolués au Burkina et le foncier a pris en compte la dynamique de notre démocratie ». Mais, il révèle cependant que les textes ont des difficultés d’application au Burkina Faso. « Nulle part il n’est écrit que la femme n’a pas accès à la terre au Burkina Faso. Et lorsque vous allez dans la réalité on se rend compte qu’il y a des couacs surtout en ce qui concerne les lieux aménagés », s’est-il justifié. Pour ce faire, moult actions seront mises en œuvre pour permettre à la femme de jouir de ses droits.
Armand Kinda
Infowakat.net