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Accidents de la circulation : Et si les Burkinabè devenaient plus civiques ?

Les accidents de la circulation sont devenus une sorte de mode de vie à Ouagadougou. Il ne se passe une journée sans qu’on en rencontre. A tout coin de rue, on retrouve des êtres inertes couchés au sol, des engins en état défectueux et là c’est de l’espoir qui s’envole. Combien de famille ont perdu leur pilier suite à ces accidents ? On en parle partout mais ça continue de battre son fort. Les sensibilisations sur le respect du code de la route sont de plus en plus vaines. Pour le citoyen burkinabè, ces mesures établies ne concernent qu’autrui. 

Les feux tricolores ont été institués pour faciliter la mobilisation des usagers. Chaque burkinabè a pour obligation de se conformer aux couleurs pour permettre à l’autre de circuler en toute confiance. Mais force est de constater, que bon nombre de personnes ne respectent les panneaux de signalisation, que lorsqu’ils en ont envie ou lorsqu’ils sont contraint par une présence des agents de police. Malheureusement cette attitude immorale n’a que des répercussions sur nos vies ; en témoignent les chiffres des cas d’accidents de la circulation donnés par la police nationale. En effet pour l’année 2019, l’on a enregistré 12 499 cas d’accidents dans la seule ville de Ouagadougou avec 163 décès. Des chiffres qui sont alarmants et qui interpellent chacun, que ce soit les autorités, ou les usagers.

La question de la vitesse, est-ce la peine de le rappeler ? C’est l’un des facteurs prépondérant des cas d’accidents, à Ouagadougou, comme partout ailleurs au Burkina. De nombreuses personnes sont transportées dans les hôpitaux ou dans les cimetières pour en avoir été victimes. Les usagers circulent comme s’ils étaient «solitaires dans le monde». Certaines raisons pouvant expliquer ces excès de vitesse et les accidents sont les retards. Or, Etre ponctuel, c’est un style de vie. Si nous voulons être présents dans un évènement quelconque, il n’y a qu’à prendre nos dispositions. Cela éviterait de mettre notre semblable dans une situation dramatique…

L’homme est un être difficile à dompter.

Malgré le caractère nuisible de certains de ses modes de vie, ses agissements restent inébranlables. Le plus surprenant, c’est sa réaction face aux conséquences qui surviennent. La plupart du temps, il se déculpabilise et se lave de toute responsabilité. Mais à un pan de la vie, Il faudrait être honnête avec nous-même. Si nous ne respectons pas le code de la route, soyons certain que la route nous aidera à creuser notre tombe.

Cependant force aussi est de remarquer, que les Burkinabè prennent de plus en plus conscience. En témoignent aussi la baisse de 37,24% des cas d’accidents pour l’année 2020. Il est fait cas 20 871 accidents enregistrés sur le territoire Burkinabè en 2020.

Tout compte fait, il revient à dire que la sécurité routière est une affaire de tous. A cet effet les différents moyens de protections sont mis à disposition de la population.

Rachid Traoré
Infowakat.net

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