La défense pour sa part a renié les rapports d’expertises car la loi de la désignation des deux experts au titre de Yonli Arsène et de Nana Aimé, n’a pas été respectée. Pour eux, « il n’appartient pas au parquet de désigner des experts mais plutôt aux juges de faire cette nomination aux règles de la loi >>.
La défense reproche aussi au ministère public d’avoir fait recours à un officier de police judiciaire et non à une personne qualifiée. Elle demande donc l’annulation des rapports qui ont été produits.
Pour les avocats de la partie civile s’interrogent : << c’est quelle loi pénale qui prévoit la nullité d’un rapport qui a été produit par un expert ? >> .
Le ministère public et la partie civile estiment que la loi a été respectée. Selon eux, les experts ont travaillé de manière indépendante et impartiale. « ils ont travaillé de manière nette ».
« Le droit burkinabè ne permet pas à un expert de prêter serment devant le parquet mais dans ce dossier dit de charbon fin ce fut le cas » répond Me Karambiri de la défense.
« Les droits fondamentaux de la société Essakane ont été violés, les experts choisis n’ont jamais respectés la mission qui leur a été confiée » avance maître Yanogo Pierre.
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Nafisiatou VEBAMA
Infowakat.net