Simon Compaoré, président du mouvement du peuple pour le progrès, parti au pouvoir, réaffirme son soutien aux forces de défenses et de sécurité, après que l’ONG Huuman Right Watch ait accusé ces dernières d’avoir commis des bavures lors d’opérations militaires.
« Il est regrettable que quand on tue 10, 20 ou 30 militaires, gendarmes et policiers, on sent que même ceux qui sont censés défendre le droit de l’homme deviennent silencieux. Mais quand on ose neutraliser certaines personnes qui sont animées de mauvaises volontés, ils y a des observations. Il ne faut pas faire deux points deux mesures. J’ai vu les écrits de Human Right Watch. On a interrogé des gens au téléphone et on prend cela comme vérité. Moi j’ai beaucoup de réserves avec cette façon de faire. Il faut prendre le soin de chercher d’autres sources pour faire des recoupements avant de se prononcer parce que ces accusations sont suffisamment graves », déclare Simon Compaoé
Ce dernier n’exclue pas qu’il y ait des erreurs. « C’est vrai que dans cette lutte, il arrive qu’il y ait des erreurs mais, de grâce, il faut éviter de jeter le Burkina dans le bouvier des gens qui n’ont pas de cœur et qui travaillent à détruire leur propre peuple. Nous demandons que ces organisations puissent nous accompagner en formant nos Forces de défense et de sécurité et nous accompagner matériellement. On n’a pas besoin des attitudes qui ne sont pas prouvées. Si c’est prouvé, il n’y a pas de problèmes mais quand c’est dubitatif, cela cause des problèmes », dit-il.
Le MPP dit attendre les enquêtes des autorités militaires avant d’aviser. «Pour le moment nous nous gardons de jeter l’anathème sur nos FDS. En tout cas, ils ont notre soutien total dans la difficile mission qu’ils mènent sur le terrain ».
Nafisiatou VEBAMA
Infowakat.net