La Commission nationale des droits humains (CNDH) du Niger a, dans son rapport publié le 02 avril 2021, confirmé qu’une fillette et deux jeunes femmes avaient été violées par des éléments tchadiens du G5 Sahel au cours du mois de mars dans la région de Tillabéri.
Cette accusation s’est révélée vrai après que la CNDH ait rencontré les autorités administratives et judiciaires, les témoins et les victimes présumées.
Selon le rapport de la Commission,« il y a eu effectivement des viols sur une fille mineure de onze ans en classe de CE2 et deux femmes mariées (dont une enceinte) âgées de 23 et de 32 ans, toutes les deux mères de plusieurs enfants ».
« Il faut souligner que, pour ces deux femmes, ces actes odieux ont été commis en présence de leurs maris sous menace d’arme à feu de leurs agresseurs », ajoute le document signé par Émérite Khalid Ikhiri, président de la CNDH.
En plus de ces cas de viols, la mission dénonce « des agressions et de confiscations de biens sur de paisibles ».
Ainsi, de l’avis de la commission, les autorités devraient traduire les coupables devant les juridictions compétentes.
Le Tchad réagit !
La réaction du ministère des Affaires étrangères, de l’intégration Africaine et des Tchadiens de l’étranger n’a pas tardé. Il a dans un communiqué affirmé suivre ces faits de viol et d’abus sexuels avec une grande attention. Les accusés sont des soldats du 8e bataillon du contingent tchadien basé à Tera au Niger.
Le ministère assure que les auteurs sont déjà arrêtés et subiront les sanctions qui s’imposent en la circonstance.
Les autorités tchadiennes à travers le ministère des Affaires étrangères, de l’intégration Africaine et des Tchadiens de l’étranger, tient à préciser que <<c’est un cas isolé et qui ne doit pas être exploité pour ternir l’image du contingent tchadien et d’une manière générale, celle de l’armée tchadienne qui a démontré à suffisance sa discipline sur les différents terrains d’opération>>.
Ketsia WANE
Infowakat.net