La mouvance confirme sa supériorité ! Sept (07) Groupes parlementaires viennent en appui au Mouvement pour le Peuple et le Progrès (MPP), parti au pouvoir. « Groupe parlementaire BURKINDLIM », c’est désormais le nom de la majorité parlementaire affiliée à la mouvance. La décision a été prise ce lundi 28 décembre 2015 au cours d’une conférence de presse tenue à Ouagadougou. Il s’agit notamment d’une alliance formée par le Mouvement Démocratique Africain (MDA), le Nouveau Temps pour la Démocratie (NTD), l’Organisation pour la Démocratie et le Travail (ODT), le Parti pour la Renaissance Nationale (PAREN), le Parti pour la Démocratie et le Socialisme/Parti des bâtisseurs (PDS/Mètba), le Rassemblement pour la Démocratie et le Socialisme (RDS) et enfin l’Union pour la Renaissance, Parti Sankariste (UNIR/PS).
Les partis fondateurs de Burkindlim espèrent ainsi s’inscrire dans la majorité pour, disent-ils, « défendre les l’intérêt de notre pays et répondre aux aspirations de notre peuple dans les différents secteurs d’activités ». A cet effet, le président du PDS/Mètba, Philipe Ouédraogo, soutient que « le groupe parlementaire qui réunit leurs députés ne s’inscrit pas dans la voie d’une opposition stérile. Il ne se comportera pas non plus en soutien aveugle et inconditionnel du gouvernement ». Pour eux, ils s’agit tout simplement d’une union de force pour accompagner les actions de développement du nouveau pouvoir « avec responsabilité et foi ». De ce fait, Burkindlim compte œuvrer à la stabilité du pays et des institutions, en favorisant une gouvernance apaisée, porteuse d’espoir et de bien être pour le peuple.
Le président du parti de l’œuf, Maître Bénéwendé Sankara, estime quant à lui qu’ « il n’y a pas lieu de s’inquiéter de l’avenir de l’UNIR/PS, mais plutôt du Sankarisme car tout le monde se réclame Sankariste ». « Il n’y a pas eu de conditions préalables à la constitution de ce groupe parlementaire. En tout état de cause, notre parti a toujours un avenir promoteur », a-t-il renchérit. Et le représentant du PAREN d’ajouter qu’ « être de la majorité ne veut pas dire de fermer les yeux sur l’action gouvernementale. Donc nous devons travailler à être plus critique pour que le peuple soit bénéficiaire ».
En rappel, la création de ce groupement parlementaire intervient après l’arrestation de Tall Amadou, président du Mouvement Démocratique Africain (MDA), sur une affaire de corruption. Ainsi, le représentant du parti nie avoir des informations sur son président et invite la presse à « se contenter des rumeurs !»
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Noufou OUEDRAOGO
