Dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2019, un guide religieux d’Arbinda et aux six autres personnes de sa famille ont été assassinés par des individus armés non identifiés. Les HANI ont aussi emporté plusieurs biens de valeur et violenté les épouses du chef religieux a appris infowakat.net de sources sécuritaires.
Arbinda, commune située entre Dori et Tongonmayel dans province du Soum, Région du Sahel, est depuis quelques mois le lieu d’accueil de plusieurs personnes qui fuient les attaques des groupes armés et les opérations militaires dans plusieurs localités dans la province du Soum, environs 15 000 personnes déplacées sont enregistrées dans cette commune. Mais depuis la matinée du 1er avril, la commune d’Arbinda est le théâtre d’attaques en guise de représailles dirigées contre une communauté à la suite de l’assassinat du guide religieux.
Selon les sources sécuritaires, plusieurs morts sont actuellement à déplorer et un bilan provisoire non encore officiel fait état d’une vingtaine de morts.
Aux dernières nouvelles, un dispositif sécuritaire est en place et tente de s’interposer avec des tirs de sommations. La protection des personnes civiles dont la vie est menacée est, selon, notre interlocuteur dans les forces de sécurité, leur seule priorité.
Aux environs de 18h, nous avons contacté une autorité municipale locale, qui, nous décrit la situation comme toujours très tendue et craint que la situation ne dégénère encore d’avantage. Il a lancé un appel pressant aux autorités nationales à prendre toutes les mesures nécessaires pour la protection des biens et des personnes dans la commune d’Arbinda et ses environnants. Il a aussi appelé toutes les communautés à préserver le dialogue et le vivre ensemble.
La rédaction
Infowakat.net