Le Chef de l’Etat Burkinabè, Roch Kaboré a présidé la cérémonie officielle d’ouverture des assises de l’éducation nationale ce jeudi 18 novembre 2021 à Ouagadougou. Durant 72 heures, les acteurs de l’éducation vont réfléchir autour des réformes nationales en vue d’apporter des propositions alléchantes au système éducatif du Burkina Faso pour un développement durable.
« L’école doit contribuer à façonner les valeurs sociales de la nation », a déclaré le Président du Faso Roch Kaboré, le patron de la cérémonie dans son allocution. C’est dans cet esprit que se tiennent les assises nationales de l’éducation nationale du 18 au 20 novembre dans la Capitale Burkinabè. Selon lui, après l’indépendance, le Burkina Faso doit revoir les contenus de son enseignement en vue de l’adapter « à nos réalités » et d’en faire un instrument de développement. Cependant, a-t-il dit, la volonté de développer notre système éducatif de qualité a été et reste une quête permanente.
C’est pourquoi il est revenu sur son engagement, qu’il a pris le 22 novembre 2020 devant le Peuple Burkinabè, « d’asseoir l’économie de savoir et bâtir l’école de demain par la promotion de l’éducation technologique comme moyen par excellence de transformer le Burkina Faso dans les secteurs sociaux et de développement pour les cinq années à venir ».
Pour ce faire, en matière d’accès à l’éducation, il a pris l’engagement d’assurer le développement de l’offre éducative tout en mettant fin aux classes sous paillotes, de développer l’enseignement, la formation technique et professionnelle, de créer et de développer les classes préparatoires aux grandes écoles, de doter chaque région d’au moins un Lycée Scientifique.
De son avis, la création des nouveaux emplois comme ceux des professeurs agrégés des Lycées et Collèges, des personnels de laboratoire des Lycées et Collèges (…) permettront d’assurer un enseignement de qualité au service d’une Nation solidaire encré « sur les valeurs de notre richesse patrimoine, culturelle et engagé dans la voie du développement ».
Ainsi, le Chef de l’Etat a appelé à un sursaut de tous les Burkinabè et les acteurs de la communauté éducative autour de l’éducation pour en faire un domaine sacré. « L’école devra dans l’intérêt de tous, fonctionner de façon permanente à l’abri des crises. Ayons à l’esprit que l’éducation est un droit pour chaque enfant, un devoir de chaque parent et une obligation de toute la communauté. Il est de notre responsabilité d’assurer une éducation de qualité à tous nos enfants car l’éducation reste la meilleure préparation pour affronter un avenir en matière de qualité et de capacité d’adaptation » s’est-il adressé à toutes et à tous. « Mon engagement pour l’éducation avec vous doit être compris dans ce sens, offrir dans notre pays les Burkinabè de la meilleure graine, grâce à l’éducation » a-t-il ajouté avant de partager ce slogan: « l’éducation n’est pas une dépense mais plutôt un investissement ».
Le Président du Faso a rappelé que dans un monde qui change, l’école ne saurait rester statique au risque de devenir inadaptée, en ce sens qu’elle doit déceler les gels de changement et repérer les réformes nécessaires à son amélioration.
Dans cette optique, il a pris l’engagement de convoquer dans les mois à venir l’ensemble des partis prenants du système éducatif, de la communauté éducative autour des conclusions des assises nationales de l’éducation afin que « chaque parti s’engage autour de ce pacte fédérateur à aller dans la même direction et avec les mêmes objectifs communs ».
Youssouf KABDAOGO
Infowakat.net
