L’affaire avait défrayé la chronique. Des prisonniers qui s’évadent de leurs violons. Comment est-ce possible ? Ça commence à devenir sérieux et très récurrent ce genre d’incident. Dès les premières heures après l’annonce de l’évasion des prisonniers du commissariat de Bogodogo, les premières thèses parlaient d’un trou qui aurait été creusé dans le mur de la cellule. Nos confrères du journal l‘Evènement dans leur parution du 10 novembre 2019 nous en disent plus.
Il s’agit bien d’un trou que ces daltons ont fait dans leur cellule. Comment l’ont-ils fait ? Selon le journal, les « trois individus ont dû se servir des plats dans lesquels ils mangeaient pour trouer le mur ».
Mais comment les gardes ne s’en sont pas rendu compte à temps ? Et bien tout simplement parce que la stratégie des détenus consistait dans un autre cas de tentative d’évasion avortée à « s’adosser au trou par lequel ils veulent s’évader lorsque la porte du violon est ouverte de façon à ce que qu’un coup d’œil furtif ne puisse constater ».
Mauvaises infrastructures et négligence
Deux circonstances ont joué en faveur des fuyards pour qu’une telle manœuvre réussisse : la vétusté des infrastructures et la négligence des gardes.
Et dans le cas de l’évasion des trois détenus du commissariat de Bogodogo, le commissaire Bertrand Toni et ses éléments ont été sanctionnés par le ministre de la sécurité Ousséni Compaoré.
Mis aux arrêts en février 2019, c’est en août 2019 que Hama Diallo, Ousmane Dicko et le troisième dont l’identité n’a pas été communiquée au journal se sont fait la malle. Et jusqu’à l’heure où nous écrivons ces lignes les services de police n’ont pas encore mis la main sur les fugitifs.
Avec L’Evènement
Ange L. Jordan MEDA
Infowakat.net