Le ministère Burkinabè de la justice a signé le mardi 30 juin 2020 une convention avec l’ambassade de France, qui vise la promotion des gestes barrières et la prise en charge de la COVID19 dans la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) et à la prison de haute sécurité (PHS).
Le milieu carcéral constitue un milieu à haut risque en cas contamination en interne au Covid19. L’objectif du présent projet pilote est donc de ‹‹ contribuer à la santé des personnes détenues et au renforcement de la prévention et de la prise en charge du Covid19 à la MACO et à la PHS››. Selon l’ambassadeur de la France au Burkina, Luc Hallade ‹‹ il n’y a pas de raison que les détenus ne soient pas protégés, ou moins, que ceux qui sont dehors››.
D’un coût global de 22 millions 872 milles 400 FCFA, et financé par l’ambassade de la France au Burkina Faso, la mise en œuvre du projet se décline en actions à mener en direction des bénéficiaires des maisons d’arrêt et de correction. Il s’agit entre autre de la sensibilisation des détenus, du personnel pénitentiaire et des visiteurs sur les mesures barrières de la Covid19, à travers des représentations théâtrales et des animations ; la dotation des infirmeries en matériel médicotechnique et en médicaments ; la confection de 8000 masques en tissus par les détenus, pour les détenus ; la production de 15 000 boules de savons et 600 litres de savons liquide dans les ateliers de la MACO et la PHS ; et Le renforcement des visites médicales des nouveaux entrants dans les maisons pénitentiaires.
René Bagoro, ministre de la justice, a quant à lui apprécié le geste ‹‹ qui permettra d’améliorer les conditions des détenus en ce contexte de Covid19››. Il rassure à cet effet que le financement sera utilisé a bon escient pour la mise en œuvre des activités.
La mise en œuvre du projet est assurée par les associations SOS médecins-Burkina Faso et African culture.
Alex SOME
Stagiaire
Infowakat.net