Le Centre d’études et de recherche sur l’intégration économique en Afrique (CERIEA) tient une conférence publique ce 21 janvier 2021 sur la Zone de libre échange continentale en Afrique (ZLECAF) à l’université Joseph Ki-Zerbo. Il sera question de faire l’état des lieux des échanges extérieurs du Burkina Faso et proposer des solutions pour des échanges interafricains fructueux.
L’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) est entré en vigueur en janvier 2021. Le Centre d’études et de recherche sur l’intégration économique en Afrique (CERIEA) se donne donc pour mission de faire connaitre et comprendre aux citoyens l’importance de cet accord et les opportunités qui y sont.
La conférence est placée sous le thème, « La ZLECAF : nouvelles opportunités et nouveaux défis pour les pays de l’UEMOA». Pour le président du CERIEA, Pr. Mahamoudou Diarra, il faut vulgariser la ZLECAF afin que tous les citoyens puissent comprendre et profiter des avantages. « On entend parler de ZLECAF que dans les médias. L’intégration, c’est d’abord les citoyens et il faut qu’ils soient informés. Surtout les acteurs du privé qui ont l’ambition de conquérir le marché africain de savoir quelles sont les potentialités et les mesures en amont qu’il faut prendre pour pouvoir optimiser leur bien dans ce processus », dit-il.
Ainsi, lors de la conférence, des communications seront faites entre autres sur l’état des lieux des échanges intra-africains, les potentialités en matière du commerce intra-africain du Burkina Faso. Des pistes de solutions seront proposées pour pouvoir poursuivre ce commerce intra-africain.
Pour le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, le ZLECAF, c’est un vaste marché de 1milliard 300 personnes.
« Il y a un comité national ZLECAF qui travaille sur l’ensemble des préoccupations à prendre en compte pour que nous puissions profiter de ce vaste marché. Nous sommes en train d’élaborer une stratégie nationale ZLECAF. La contribution à travers ce type de conférence qui permet de réunir des universitaires, des acteurs du secteur privé sont des éléments qui sont de nature à aider le gouvernement à renforcer la stratégie et faire en sorte que nous puissions tirer le maximum de ce vaste marché », indique-t-il.
Rappelons que la ZLECAf est signée par 54 pays africains et 33 d’entre eux ont ratifiée l’accord. Pour les produits « made in Africa », cet accord implique la suppression des droits de douane et des restrictions quantitatives à l’importation à l’échelle du continent.
Il prévoit développer le commerce intra-africain qui est estimé entre 10 et 15% des échanges du continent. Renforcer l’industrialisation de l’Afrique qui représente 2% de la production industrielle mondiale.
Nafisiatou VEBAMA
Infowakat.net