Le Burkina Faso est confronté à des attaques terrorismes depuis 2015 avec son corollaire de conséquences. Plusieurs méthodes et stratégies ont été expérimentées par les autorités du pays pour contrer les menaces qui perdurent. Avec l’arrivée du Capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir, un recrutement massif de 50 000 volontaires pour la défense de la patrie (VDP) a été lancé pour renforcer la lutte de l’armée contre le terrorisme. Pourtant, la victoire sur ce phénomène demande du patriotisme.
Le Burkina Faso a déployé tant d’efforts pour protéger sa population. Le combat contre le terrorisme est affiché comme une priorité par le Capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir après un coup d’Etat mené le 30 septembre. Aujourd’hui l’appel au patriotisme est lancé pour sécuriser le territoire. Le ton a été donné par ce dernier lors de la prestation de serment. « Pour ma patrie, je me battrai jusqu’au dernier souffle », avait-il dit.
Cette note de sincérité et l’expression d’une certaine fibre patriotique invite les combattants et la jeunesse à un sacrifice, à un don de soi afin que le Burkina Faso puisse retrouver le symbole de la paix. Quel que soit les équipements dont dispose une armée, sans le patriotisme elle ne peut vaincre l’ennemi. Il appartient aux intrépides combattants de se départir des intérêts individuels calculés au profit des intérêts collectifs de la Nation.
Malheureusement, on constate le manque du patriotisme de part et d’autres dans la libération du Burkina. Des personnes qui, par manque de patriotisme, sont prêtes à nuire au développement de leur pays et à saboter cette guerre contre l’ennemi. Notre hymne national, plein de valeurs, nous rappelle les sacrifices consentis par nos devanciers. Ils ont accepté le sacrifice pour notre liberté. Quels efforts sommes-nous prêts à consentir pour la génération future ? Le ditanyé doit inciter la jeunesse au patriotisme et au travail. Et il est bienséance de brandir avec fierté les couleurs nationales, lors des manifestations, au détriment de celles d’autres pays. Il y va de notre félicité éternelle.
Des Burkinabè éprouvent la nécessité d’un partenariat avec la Russie. C’est normal ! Mais tout n’est pas tombé du ciel. Il a fallu que ce pays s’arme de courage et du patriotisme pour avoirs des résultats qui nous séduisent. Nous devons aussi faire en sorte que des pays nous envient. On peut compter sur nos ressources en travaillant dur, en se sacrifiant et en préservant l’intérêt national.
C’est possible de créer le Wagner du Burkina Faso. C’est en cela que le Capitaine Traoré a dit que « le Burkina a des hommes capables ». Nous faisons partie de ces hommes capables si le patriotisme, il y a. En tout cas, l’occasion est donnée à la jeunesse Burkinabè de justifier leur engagement patriotique via le recrutement massif de supplétifs de l’armée pour défendre le pays. Au regard de la capacité mystique, les autorités espèrent que les terroristes se chercheront. À la base, la mise place d’une ceinture de sécurité exemplaire et libératrice.
Youssouf KABDAOGO
Infowakat.net
