La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) annonce les couleurs de la journée de l’enseignant ce samedi 05 octobre 2019. Elle se tiendra sous le thème << Les jeunes enseignants(es), l’avenir de la profession>>.
La coordination dénonce une lenteur au niveau des traitements de ses revendications. Pour la CNSE, la journée mondiale de l’enseignant est une occasion de mettre le doigt sur les conditions dans lesquelles les personnels de l’éducation exercent leur métier au Burkina Faso.
L’objectif de la commémoration de la journée de l’enseignant est d’interpeller la communauté sur la condition du personnel enseignant.
La journée sera marquée par une marche, un meeting et un panel. Ces actions visent, pour la CNSE à attirer l’attention des autorités sur, le respect strict des engagements pris et leur application dans les délais convenus. La prise de mesures pour assurer la sécurité dans l’ensemble des localités du pays. Et la prise en compte dans le processus d’affectation des critères définis par la CNSE en lien avec le respect des normes.
Ainsi, la coordination dénonce un manque criard d’infrastructures, l’insuffisance des personnels et de leur formation. « Le retour de personnels sans formation initiale est une réalité au Burkina Faso. Ils sont ainsi des milliers affectés dans les classes, notamment au post-primaire et secondaire, sans formation initiale adéquate », lance le coordonnateur de la CNSE, Charles Dipama.
Les affectations spéciales sont décriées par la coordination parce que les autorités, n’ont pas respecté les critères qui devraient encadrer ladite opération. Il ajoute que ces affectations spéciales sont une occasion pour pénaliser certains enseignants.
La CNSE s’interroge aussi sur les raisons de la non organisation des concours directs d’entrée dans les ENEP et ceux professionnels des encadreurs pédagogiques du primaire, post-primaire et secondaire.
Nafisiatou Vebama
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