Tracer les sillons d’une réconciliation nationale et parler de sa mission et solliciter un accompagnement pour la réussite de ladite mission. Tels étaient les points de la rencontre du Haut-conseil pour la réconciliation et l’Unité nationale (HCRUN) avec la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) et les représentants de la communauté catholique, ce vendredi 11 septembre 2020.

Pour le Haut-conseil pour la réconciliation et l’Unité nationale (HCRUN), la rencontre a permis de recueillir les contributions des leaders catholiques et protestants pour la réussite de sa mission.
Lesquelles contributions vont être associées à celles des autres communautés religieuses et les parties civiles pour entamer un processus de paix. « Ces propositions vont être soumises à tout le monde, pour que nous voyons comment traiter dans l’union, dans l’inclusivité, ce dossier de la réconciliation », a affirme Léandre Bassolé, président du HCRUN.

Les communautés catholique et évangélique ont affirmé leur soutien au HCRUN. Ainsi le pasteur Yé, président de la FEME, assure qu’ils vont accompagner le HCRUN dans toutes les démarches qu’il aura à faire pour pouvoir aller vers la réconciliation. <<Dans un premier temps, nous allons prier. Notre premier devoir, c’est toujours prier pour la Nation et nous allons prier pour que les cœurs effectivement puissent revenir ensemble. Mais au-delà, nous allons aussi conjuguer nos efforts pour que les cœurs reviennent ensemble dans le sens du pardon et dans le sens de la réconciliation », dit-il.

La recherche de la vérité n’est pas une chasse au sorcière

Le HCRUN précise que la vision de l’institution qui est fondée sur le triptyque vérité-justice-réconciliation doit être répartie de toutes formes de chasse aux sorcières ou une justice des vainqueurs. Le HCRUN est convaincu qu’il faut passer par la vérité pour que cette réconciliation soit une réalité. « Nous avons fait comprendre aux uns et aux autres que la mission du HCRUN ne s’inscrivait pas dans cet esprit politique. Nous sommes à équidistance de tout le monde. Ce que nous faisons, nous le faisons en ayant en tête l’objectif, l’intérêt supérieur des Burkinabè, qui est la réconciliation que chacun de nous appelle de ses vœux. C’est ce qui nous guide. », explique Léandre.

Nafisiatou VEBAMA
Infowakat.net