L’Organisation Démocratique de la Jeunesse (ODJ), le MBDHP et le CISC ont co-animé une conférence de presse ce lundi 31 mai 2021 à Ouagadougou. Laquelle conférence intervient à l’occasion du 2ème anniversaire de l’assassinat de ses responsables dans à l’entrée de Sebba.
Deux ans après l’assassinat de Fahadou Cissé (président) et de Hama Balima (trésorier) de la section ODJ du Yagha, les conférenciers du jour des trois organisations restent toujours sur leur soif. C’est pourquoi ils ont dénoncé les blocages inhérents et exigé la lumière sur « ces ignobles assassinats ». Selon eux, le bureau exécutif national de L’ODJ, en accord avec les familles des militants ont demandé une autopsie des corps. Après avoir réalisé plusieurs procédures, l’ODJ à travers son président Gabin Korbéogo, indique que le médecin légiste a déclaré qu’il ne pouvait pas réaliser l’autopsie. Pourtant, ont-ils affirmé, les corps des camarades sont toujours à la morgue du CHU de Bendogo attendant l’autopsie.
C’est pourquoi, les organisateurs de la conférence invitent le gouvernement à mettre tout en œuvre et prestement pour que l’autopsie des corps de leurs camarades puisse être fait et que la justice leurs soit rendue. Ainsi, ils exigent le respect des libertés individuelles et collectives aux Burkina Faso.
Toutefois, ils disent réaffirmer leur ferme détermination à se battre pour que les auteurs, commanditaires et complices de ces assassinats soient identifiés et châtiés à la hauteur de leur forfaiture. Pour cela, ils appellent toutes les organisations éprises de justice et de paix, soucieuses de l’unité de leur peuple à se joindre à eux pour exiger entre autres : la vérité et la justice pour Fahadou Cissé et Hama Balima, les tuéries de Yirgou, Kain, Banh, Tanwalbougou et bien d’autres.
A toutes les victimes sous le prétexte de la lutte contre le terrorisme, ils appellent aux structures de lutte de s’aligner derrière eux pour que la lumière soit faite. Ils se disent favorable à l’arrêt des assassinats ciblés et de masse. En effet, ils exigent de mettre fin aux arrestations arbitraires et les disparitions forcées ainsi que le démantèlement des « escadrons de la mort » qui, selon eux, écument leur territoire. Ils n’ont pas perdu de vue la défense du pouvoir d’achat, l’amélioration des conditions de vie des travailleurs, des populations et celles de FDS. En définitive, ils exigent la garantie du droit à la sécurité et des libertés démocratiques et politiques.
Youssouf KABDAOGO
Infowakat.net