Le 11 décembre de chaque année est une date choisie par le gouvernement burkinabè pour commémorer l’accès à l’indépendance du pays. Cette fête se fait de façon tournate dans les différentes régions. Cette année, c’est Banfora qui a accueilli les festivités. Dès février 2020, les procédures étaient entamées pour le lancement des travaux dans la cité du paysan noir afin de la rendre belle pour l’occasion. Des voies se sont levés pour réclamer le report de la commémoration. Pour raison, la ville est toujours en chantier. mais, avec quelques infrastructures livrées, la fête s’est tenue. La question qui se pose c’est, qu’est ce qui est fait pour les mettre en valeur, si chaque année après les festivités ses infrastructures sont laissées à elles-mêmes.
En novembre 2020, les fils et filles de la région des Cascades ont décidé de signer une pétition pour le report de la fête en 2021. Les raisons avancées sont entre autres la crise sanitaire et sécurité. Ils indiquent aussi que la ville est toujours un chantier à un mois de la commémoration et la fête ne peut se passer dans de telles conditions. << Il serait plus sage de reporter la commémoration à Banfora en 2021, et pour cette année, faire une prise d’armes à Ouagadougou. Autrement, nous allons vers une commémoration qui n’aura ni sens, ni portée. On peut forcer les choses : ce ne sera pas digne de la cité du paysan noir>>, extrait de la pétition.
Contre vents et marrés, la fête s’est tenue dans le respect des mesures barrières et aucun problème de sécurité n’a été signalé. Sauf que la ville de Banfora était toujours en chantier. Pourquoi alors ce retard des travaux ? C’est peut-être le lancement des réalisations qui n’est pas vite intervenu !
En tout cas, après la fête, des voies se sont lever affirmant que le gouvernement à rater l’organisation du 11 décembre 2020. De ce fait, Abdoulaye Soma fait une sortie médiatique et fustige le gouvernement. « D’une part, certaines infrastructures traditionnellement emblématiques du 11-Décembre n’ont pas été réalisées, même pas un commencement d’exécution. C’est l’exemple de l’auberge du 11-Décembre, qui était programmée, mais qui semble avoir été oubliée. C’est aussi le cas de la maison de l’appelé, qui se construit habituellement lors des célébrations du 11-Décembre dans les chefs-lieux de région, mais Banfora n’a pas semblé avoir ce mérite aux yeux des organisateurs », dit-il.
Il est donc nécessaire de retenir ce qui à été réussi et étudier les insuffisances pour faire mieux dans les années à venir.
Les infrastructures d’habitations et routières réalisées chaque année, finissent par être délaissées et emportées par dame nature. Réaliser ces infrastructures pour rendre belle la ville sont une très bonne idée mais, il faut penser à l’entretien de ses biens au profit de la ville. Surtout à leurs mise en valeur.
Nafisiatou VEBAMA
Infowakat.net
