La politique de nos jours n’est pas bien comprise. Quant on dit politique, c’est une conviction des idées qu’on défend, mais, on a l’impression que la politique au Burkina Faso se fait par intérêt. Dernièrement, l’ancien parti au pouvoir qui accueillait une pléthore de personnes quittant d’autres partis se voit être vidé de ces membres. L’on ne sait pas quel est le motif qui les ont poussé à sortir du parti tant convoité auparavant. Est ce le Karma?
La question reste posée, est ce que les politiciens suivent des convictions où leurs intérêts? Le constat fait est que les fondations des partis politiques ne sont pas solide.
Le nombre des démissionnaires du MPP ne fait qu’augmenter. De 46 personnes, l’on est passé à environ 100. Jusqu’à preuve du contraire, le MPP a toujours les mêmes idées défendues depuis sa création, si ce sont les idées qui ont alors poussées les uns et autres a adhérer au parti, qu’est ce qui les poussent alors à quitter le navire? Parmi ceux qui ont quitté, c’est sûr qu’il y a ceux qui avaient démissionné d’autres partis pour être « MPPiste », on se demande s’ils vont répartir dans leur ancien parti ou vont-ils s’unir pour créer un nouveau parti? Tant de questions taraude l’esprit.
On a donc l’impression que les adhérents de ce parti ne le faisaient pas par conviction mais par intérêt.
S’il y avait une conviction ferme, quel qu’en soit les tribulations, il n’y aura pas de démission. Chaque militant allait donner du sien pour qu’une issue soit trouvée et leur idée concrétisée. Mais, hélas !
En tout cas, l’ancien parti au pouvoir ne se lamente pas. Le président du parti, Bala Sakandé a laissé entendre lors d’une conférence de presse qu’ils ne sont pas contre la démission de qui que ce soit. <<Demain après demain, il y aura des démissions et des adhésions>>.
Il indique que le MPP reste debout malgré tout ce qu’ils ont rencontré comme problème.
Ketsia WANE
Infowakat.net