2020, une année pleine de sens et d’accomplissement pour le pays des hommes intègres. En effet le Burkina Faso, au cours de l’année écoulée à connu une succession d’évènements tant positif que ne négatif. Reparties respectivement sur tous les plans, sécuritaire, sanitaire, humanitaire, économique. Infowakat.net vous fait revivre quelques temps forts ayant marqué les burkinabè durant l’année 2020.
L’évènement qui a le plus marqué les burkinabè dès l’entame de la nouvelle année 2020 c’est sans doute l’apparition de la pandémie à coronavirus, mais surtout son ‘‘introduction’’ au pays des hommes intègres. Pour rappel, la pandémie de la covid-19 est une crise sanitaire majeure, provoquée par une maladie infectieuse. Son apparition est intervenue en fin 2019 en Chine ; dès lors plusieurs cas ont commencé à être détectés de par le monde.
Le Burkina Faso, on s’en souvient toujours, a connu ses 1er cas (puisqu’il s’agit de deux personnes à la fois) le 09 mars 2020. Quelques jours plus tard, le troisième cas est découvert, car ayant été en contact direct avec les premiers contaminés. Telle une trainée de poudre, les cas de contamination vont se succéder passant de dizaines de cas, à des centaines de cas.
Au vu de l’évolution rapide des cas, les mesures qui étaient érigées par le gouvernement ont pris un autre format ; la fermeture des frontières terrestres et aériennes, excepté pour les convois de marchandises et fret, le confinement. La pilule qui a été très dure à avaler pour les burkinabè c’est sans doute la fermeture des marchés et l’instauration du couvre-feu.
Des faits qui ont susciter divers interrogations des citoyens burkinabè sur la nécessité du couvre-feu, et les commerçants, eux se demandaient comment joindre les deux bouts puisse qu’ils n’ont plus de revenu. Les responsables religieux emboitent les pas du gouvernement à travers la fermeture des lieux de culte. Ainsi entre appel à l’élan de solidarité et diverses donations, des fonds ont pu être collectés pour venir en aide aux couches vulnérables de la population. Des personnes civiles aux personnalités politiques et religieuses, la maladie n’a épargné aucune catégorie sociale !
Dès lors, constatant la baisse des cas de contamination, le gouvernement décide d’alléger les mesures barrières à travers la réouverture du grand marché le 20 avril 2020 puis par les autres, et la levée du couvre-feu le 03 juin 2020, au bonheur des populations.
Cependant depuis un certains temps avec les élections couplées qui ont nécessité la mobilisation de monde dans les stades et autres espaces pour les meetings sans trop de rigueur accordé aux mesures barrières, le pays est confronté à une recrudescence du nombre de cas, supérieur aux données d’entant ! les cas de contaminations se comptent désormais par centaine. A la date du 09 mars 2020 au 02 janvier 2021, le Burkina Faso a connu 7 051 cas dont 2 595 femmes et 4 456 hommes ; 5 259 guéris, et 86 décès. À cette date, le nombre de cas actif est de 1 706. La question que tous se posent désormais : allons-nous une fois de plus allez en confinement avec couvre-feu ?
Le Burkina Faso à désormais son président !
Après la morosité instaurée de manière volontaire ou involontaire par la covid-19, l’autre fait marquant dont on peut se remémorer pour l’année 2020, c’est l’organisation et la tenue des élections couplées à bonne date.
Après le relâchement des mesures barrières et vue la situation sécuritaire beaucoup se questionnaient dès le départ sur la tenue des élections. Pour d’autre il fallait coûte que coûte tenir ces élections afin d’élire le nouveau président, pour d’autres, il fallait encore patienter le temps de mieux se préparer et murir les réflexions.
Tout compte fait le président sortant et à la fois candidat à sa propre réélection à affirmer que les élections se tiendront le 22 novembre 2020. Tous alors impliqué aux affaires et sans demi-mesure, la CENI commence alors à mettre en place les différentes commissions pour être fin prêt à bonne date. De la réception des dossiers de candidature et l’étude pour validation, la CENI s’est bien faite remarquer.
Avec maintes difficultés rencontrées, mais aussi les caricatures de ‘‘comédie’’ associées aux campagnes, chaque parti à travers l’homme de son choix à usé de techniques rigolotes pour se faire entendre et présenter son programme. Du ‘‘Hakuna Matata’’ de Simon Compaoré du MPP contré du ‘‘Kuuna Shida’’ de Eddie Komboïgo du CDP, le ‘‘tako-kélé’’ de Roch Kaboré a été claire ! ce qui a permis à Simon Compaoré de confirmer son ‘‘The game is over’’ !!!
Ainsi sur 5 millions 918 mille 844 inscrits et 2 millions 972 mille 590 votants, contre 123 055 bulletins nuls, Roch Marc Christian Kaboré s’en est tiré avec 1 millions 645 mille 229 voix, soit 57,74% et est élu président du Burkina Faso. Après validation des résultats par le conseil constitutionnel, qui à toute fois notifié des irrégularités, Roch Kaboré a été investis dans ses nouvelles fonctions de président, pour un mandat de cinq ans, le 28 décembre 2020.
Aussitôt installé, le président a procédé à la dissolution du gouvernement et la mise de fin des fonctions du premier ministre, le 30 décembre 2020 ; dès lors, les burkinabè s’attendent à la nomination du premier ministre qui devra former son gouvernement. Le pays a connu de nombreuses réalisations sur le plan des infrastructures routières ; la suite est encore attendu du président Kaboré.
L’issue des élections présidentielles ont favorisé de même les résultats des députés de l’assemblée nationale et qui a porté à sa tête une fois de plus Bala Sakandé.
Que veulent-ils à nos VDP & FDS ?
Le Burkina Faso est toujours éprouvé par de nombreuses attaques des groupes armés qui visent tant bien les populations que les forces de défense et sécurité (FDS) et aussi les volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Les techniques utilisées par les assaillant sont la part du temps les mêmes, des irruptions dans les bases des FDS, les attaques à travers les engins explosifs artisanaux, les enlèvements d’autorités religieuses …
Des efforts sont certes fournis par les autorités pour la gestion de cette crise qui crée à tout moment des déplacés ; mais il faut cependant savoir qu’il reste encore du travail à faire, et pourquoi pas de nouvelles techniques innovante à y apporter.
Il faut aussi notifier le courage et la détermination de nos vaillant FDS qui ont su en des moments déjouer des attaques et/ou démanteler des bases de groupes armés. Des combats qui ont été menés ont occasionné des pertes en vies humaines du camp ennemis, mais malheureusement du côté des soldats burkinabè.
De même les soldats se sont de plus en rapprochés de la population à travers la sécurisation de certains déplacements, l’assistance apporté aux populations déplacées pour regagner leurs villages. Des actes qui sont salutaires par le commun des mortels !
À l’aire de la nouvelle année de nouveaux défis doivent alors s’imposer pour relever ce défi de l’insécurité au Burkina Faso, afin de réduire un tant soit peu, les vagues de déplacées internes qui s’enchainent. Il ne faudrait pas de même perdre de vue les conflits entre populations de différents villages qui temps à prendre de l’ampleur. Tout compte fait c’est d’une bonne, vraie et sincère réconciliation nationale dont le Burkina a besoin, pour favoriser un bonne cohésion d’existence entre les populations.
Alex SOME
Infowakat.net
