Dans un nouveau rapport publié ce mardi 07 juin 2022, Oxfam relève que les financements nécessaires dans le cadre des appels humanitaires de l’ONU liés des événements climatiques extrêmes à savoir les inondations et les sècheresses, sont aujourd’hui huit fois plus important qu’il y a 20 ans.
Selon le rapport de l’ONG Oxfam, les besoins de financement annuels liés aux événements climatiques extrêmes s’élevaient en moyenne à au moins 1,6 milliard de dollars entre 2000 et 2002, contre une moyenne de 15,5 milliards de dollars entre 2019 et 2021. Ce qui représente, poursuit le rapport, une augmentation de 819%.
Les pays qui enregistrent le plus d’appels humanitaires en Afrique sont le Burkina Faso, le Tchad, le Niger… Et ce sont les femmes qui sont les premières victimes, de ce phénomène, « touchées par des inégalités de longue date qui diminuent leur capacité de résilience ». « Les droits des femmes et les progrès en matière d’égalité des genres sont menacés à chaque catastrophe », relève le rapport d’Oxfam.
Du reste, l’ONG estime que les pays riches sont à l’origine d’environ 92% des émissions historiques excédentaires de CO2 et de 37% des émissions actuelles. Et de préciser que tout le continent africain n’est responsable aujourd’hui que 4% des émissaires mondiales.
Cependant, Oxfam déplore du fait que les pays industrialisés bloquent les négociations relatives au financement des pertes et des dommages, d’il y a des années. « Les pays riches, les individus les plus riches et les grandes entreprises sont les premiers responsables des changements climatiques et doivent à ce titre payer pour les torts qu’ils causent », estime la directrice général d’Oxfam international.
Youssouf KABDAOGO
Infowakat.net