C’est clair, c’est évident, cela ne souffre d’une ambiguïté : La Chine a un grand appétit d’Afrique. Son statut de géant diplomatique et politique (membre du conseil de sécurité des Nations unies), puissance technologique, nucléaire, militaire et économique, et surtout démographique en fait désormais un redoutable adversaire pour les autres pays développés.
En renouant récemment avec le Burkina, la Chine a donc fait tomber l’un des derniers bastions qui résistait encore à ses assauts répétés contre la citadelle africaine dont elle a construit le siège de l’Union en Ethiopie.
Bousculer pour s’imposer
Avec ses 52 ambassades désormais réparties le continent, le pays de MAO et de « l’oncle » XI, a quasiment fini de tisser sa toile diplomatique, à l’exception du Swaziland. Mais elle peut en tout cas se satisfaire pleinement des résultats obtenus.
Bien entendu, cet activisme déployé aux quatre coins du monde et en particulier en Afrique, ne fait pas que des heureux. En effet, cette présence chinoise bouscule les équilibres géopolitiques déjà établis, quand elle ne repousse pas les limites de certains prés carrés.
En France en particulier, c’est un truisme de dire que l’influence chinoise est peu appréciée. Du coup, tous les moyens semblent être bons pour tenter de torpiller (un peu) les relations sinoafricaines.
Politiques, médias, experts et spécialistes, rivalisent d’ardeur pour démontrer selon eux, les points faibles de ce regain d’activisme à la sauce pékinoise. Quoi de plus normal, dirait-on. En effet, les chinois eux-aussi ne se privent pas non plus de donner des coups. Entre les deux, ce sont les pays africains et leurs richesses qui sont encore courtisés.
Jules SIMON
Infowakat.net