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CONASUR : 5 jours pour sortir le nouveau référentiel national en matière de gestion des urgences au Burkina Faso

Il s’est ouvert ce lundi 17 décembre 2018 dans la matinée dans la salle Feu Tidjane Coulibaly de la maison de la culture, l’atelier de formulation du Plan national multirisque de préparation et de réponse aux urgences. Au nom du ministre de la femme de la solidarité nationale et de la famille, Haridajta Congo chargée de mission a présidé cette cérémonie.

Le Burkina Faso fait régulièrement face à de nombreuses catastrophes naturelles et autres urgences du fait de l’homme. C’est pourquoi, à partir de 2009, le pays s’est doté d’un référentiel pour la prévenir et gérer au mieux ces évènements, s’ils intervenaient.

Ce programme est en principe revu chaque deux années. Cependant, depuis 2015 la révision n’a pas été faite. Par ailleurs, le pays connait de nouveaux types de risques comme les attaques terroristes. Et parce que ‘’prévenir vaut mieux que guérir ‘’, le Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR) a entrepris avec ses partenaires techniques et financiers de réécrire le document national de préparation et réponse. En plus de prendre en compte cette nouvelle donne, la réécriture devrait s’inspirer des nouvelles approches dans la gestion des catastrophes. Ainsi, pendant 5 jours des techniciens venus de divers horizons vont s’atteler à formuler le plan 2019-2020.

La ville hôte demande un plan de contingence municipale

Madame la 3ème adjointe au maire de Bobo

La cérémonie d’ouverture a été ponctuée par 3 interventions. La 3ème adjointe au maire, au nom du conseil municipal, a d’abord souhaité la bienvenue aux participants. Ensuite, elle s’est réjouie que la ville de Bobo-Dioulasso ait été choisie pour abriter l’atelier. Profitant de son intervention, elle lancé un appel à l’aide à l’endroit du CONASUR et de ces partenaires. « Je fonde ainsi l’espoir d’un retour dans les prochains jours des experts du CONASUR à Bobo Dioulasso en vue de l’élaboration du plan de contingence communal avec l’appui des partenaires ici présents. » a -t-elle conclut.

À la suite de la représentante de la municipalité de Bobo Dioulasso, Daouda Djouma du bureau de coordination des affaires humanitaires s’est exprimé au nom du système des nations unis. Pour lui cette relecture du plan est une aubaine pour prendre en compte les nouvelles approches en matière et préparation et d’assistance humanitaire. Il a aussi, rappelé que l’appui rentre en ligne droite d’un des résultats collectifs définis avec l’ensemble des partenaires dans le cadre de coopération entre le Système des Nations Unis (SNU). Cet objectif stipule que : « D’ici à 2020, contribuer à la réduction d’à moins d’1% du nombre de ménages vulnérables aux chocs climatiques et contribuer à accroitre de 50% le nombre d’institutions disposant de capacités pour la réduction des risques de catastrophes ». Avant de clore son propos, il réitéré la disponibilité du Système des Nations Unies à accompagner les autorités burkinabè dans la gestion des catastrophes et des urgences.

Au nom du ministre de la femme de la solidarité nationale et de la famille, Haridajta Congo chargée de mission

Quant à la chargée de mission du ministre de la femme, elle a rappelé le contexte de la tenue de cet atelier. Pour elle, « les spécialistes du changement climatique prédisent l’amplification et l’accélération des événements climatiques aux conséquences néfastes pour les économies et les populations ». De ce fait 100 millions de personnes supplémentaires pourraient basculer d’ici 2030 selon les chiffres des Nations Unies qu’elle a cités. « L’objectif visé donc à travers le processus du plan multirisque, est de renforcer les capacités de préparation et de prévention dans la perspective d’éviter la survenue de catastrophe due à une mauvaise gestion des risques. » a -t-elle indiqué.

Avant de clore son propos, elle a salué le Système des Nations Unies qui par son appuie, permet la tenue de l’activité. Enfin, elle n’a pas omis d’inviter les participants à une implication effective. « J’invite chacun et chacun de vous à s’investir véritablement en vue d’enrichir les échanges et de contribuer au succès de cet atelier » a-t-elle lancé.

Après l’atelier le processus se poursuivra avec un atelier de validation, puis une simulation de mis en œuvre de la réponse, avant que le dispositif ne soit prêt à être mis en œuvre.

I.Y

Infowakat.net

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