Actualité

Conflits électoraux: LA CENI opte pour la prévention

La Commission électorale nationale indépendante (CENI), appuyé par USAID et IFES (Fondation Internationale pour les systèmes électoraux), organise les 18 et 19 avril 2016 à Ouagadougou un atelier de formation de renforcement de capacités des membres de ses structures déconcentrées que sont les CECI et les CEIA. Une façon d’outiller ses démembrements dans la gestion des conflits.

Les élections municipales avancent à grand pas, et les initiatives pour les réussir ne manquent pas. La formation en cours permettra de prévenir les conflits qui pourraient survenir avant, pendant et après les consultations électorales. Les membres des démembrements CENI, dans les communes et les arrondissements doivent de l’avis du patron de la structure, Barthélémy Kéré participer activement à ce renforcement de connaissances pour s’imprégner des différentes  méthodes de gestion des conflits électoraux.

 

« L’organisation d’une élection nécessite la mobilisation de moyens financiers, matériels et humains colossaux », a souligné le premier responsable de la CENI, Barthélémy Kéré. Il a précisé que la CENI n’est pas seule dans cette entreprise. Elle est soutenue par USAID et de  IFES.

 

Pour Me Kéré, après avoir organisé des élections présidentielles (en 2015) réussies et citées en exemple dans le monde entier, le pays des Homme intègres ne doit plus reculer. Tout doit être mis en œuvre pour « rationaliser et consolider les acquis » du processus démocratique. 

 

C’est pourquoi, le président de la CENI espère qu’à l’issue de l’atelier les participants soient à mesure de connaitre les composantes de la violence électorale, d’expliquer ses conséquences sur la société. « Vous deviez aussi être capable d’identifier la violence électorale et savoir vous organiser pour y faire face, aux moyens d’outils et de méthodes que les formateurs auront l’honneur et le plaisir de partager avec vous, au cours des séances plénières ou des travaux de groupes », a-t-il adressé aux participants.

 

La formation est assurée par le chef de projet IFES, le Burundais Amourlaye Traoré, particulièrement qualifié en matière de renforcement de capacité et de mise en œuvre de scrutin apaisé

 

Armand Kinda

Infowakat.net

ARTICLES SIMILAIRES

Kenya : au moins 42 personnes sont mortes après la rupture d’un barrage

INFOWAKAT

Mali : Une hausse significative des dépenses militaires en 2023

INFOWAKAT

Accusation de massacre de civils par l’armée : le gouvernement burkinabè rejette cette allégation de human right watch

INFOWAKAT

Société : Un homme raconte comment sa mère a brûlé son visa et ruiné sa carrière de footballeur

INFOWAKAT

La Côte d’Ivoire annonce le rapatriement de 55 000 réfugiés burkinabè

INFOWAKAT

Conseil des ministres : la SONABHY, le BUMIGEB et le CCVA retirés de l’assiette de privatisation

INFOWAKAT

Laisser un Commentaire

Infowakat

GRATUIT
VOIR