Cinq personnes ont trouvé la mort, jeudi, à Bouna (Nord-Est) dans des affrontements communautaires, faisant également une vingtaine de blessés.
Selon plusieurs sources jointes par APA sur place, ces affrontements ont commencé par des « querelles » entre la communauté des allogènes Peuls et des autochtones Lobi. « C’est le jeudi matin que ces querelles ont dégénéré avec l’entrée en scène des Malinké », relate à APA, une source médicale.
Alors qu’une réunion se tenait à la chefferie afin de ramener le calme, que des jeunes Koulango et les Camara qui emploient généralement les peulhs pour leurs activités agricoles, armés de machettes et d’armes à feu ont fait irruption chez le chef. Ils ont lynché le chef des Dozos dénommé Jean Marie.
Ils reprochent à ce dernier d’être l’instigateur de l’affrontement qui a conduit à la destruction des campements habités par les Peuhls. Son véhicule a été saccagé par les jeunes révoltés.
« Il y a cinq morts et une vingtaine de blessés. Actuellement l’hôpital général de Bouna qui est en réhabilitation est débordé », poursuit la même source, ajoutant qu’ «un des blessés présentant des impacts de balles a été évacué au Centre hospitalier régional (CHR) de Bondoukou».
Les protagonistes ont fait usage d’armes blanches (machette, gourdin…) et de fusils, selon des témoins, également joints par APA. Un conflit entre éleveur et agriculteur serait à l’origine de ces affrontements déclenchés mercredi.
La redaction
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