39 millions de personnes pourraient sombrer dans la pauvreté d’ici fin 2021 du fait de la COVID-19. Cette affirmation est ressortie lors de l’ouverture d l’édition 2021 des assemblées annuelles de la banque africaine de développement (BAD) qui se tient au Ghana. La pandémie a favorisé la perte de 145 à 190 milliards de dollars du Produit intérieur brut (PIB) en Afrique selon l’Agence africaine de développement (APA).
Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Adesina Akinwumi affirme qu’en raison de la pandémie de Covid-19, l’Afrique aura besoin d’une importante ressource pour soutenir son redressement en vue d’une relance économique.
« Les effets de la pandémie sur l’économie du continent ont été considérables. Les pertes cumulées du PIB de l’Afrique sont estimées à entre 145 et 190 milliards de dollars », indique Adesina Akinwumi.
Le président de la BAD a laissé entendre que les pays d’Afrique subsaharienne à faible revenu auront besoin à eux seuls de 245 milliards de dollars d’ici à 2030.
« Il faut des mesures fortes pour accompagner la relance de l’Afrique », déclare-t-il.
Bien vrai que la situation reste délicate mais, le président dit constater que l’Afrique se relève peu à peu.
Adesina Akinwumi, précise que la « reprise est conditionnée par l’accès aux vaccins et la résolution de la dette africaine. L’Afrique produit moins de 1 % de ses vaccins et ne devrait pas avoir à mendier des vaccins ».
De ce fait, a-t-il annoncé, la Banque africaine de développement va aider l’Afrique à produire des vaccins. Elle prévoit également de consacrer 3 milliards de dollars au développement de l’industrie pharmaceutique en Afrique.
Ketsia WANE
Infowakat.net