L’ordre des médecins du Burkina a à travers une note, dont infowakat.net a eu copie, et daté du 18 décembre 2020, a intimé l’ordre de l’arrêt des tests sur l’Apivirine, en vue de lutter contre la covid-19. La directrice générale de l’agence nationale de régularisation pharmaceutique a quant à elle dans sa correspondance datée du 22 décembre 2020, informée de la suspension de toute autorisation d’essais cliniques impliquant le CHU Yalgado Ouedraogo.
<< Il nous est revenu que le service de pneumologie du centre hospitalier universitaire Yalgado Ouedraogo, dirigé par le professeur Martial Ouedraogo serait le site d’un essaie clinique utilisant un produit non encore enregistré au Burkina Faso. Il s’agit de l’Apivirine>>. Retient-on des premiers mots de la lettre du président du conseil national de l’ordre des médecins du Burkina Faso.
De ses dires, l’Apivirine n’aurait pas encore fait l’objet d’études sur la toxicité. Par conséquent le produit <<ne saurait être utilisé sur des personnes humaines au Burkina Faso sans l’avis du comité national qui autorise les essais cliniques au Burkina>>. Lit-on.
Il invite de ce fait le directeur du CHU Yalgado Ouedraogo à mener une investigation approfondie de afin de clarifier la situation.
Tandis que l’ordre des médecins du Burkina proscrivent l’utilisation de l’Apivirine, dans le même ordre idée, la directrice générale de l’agence nationale de la régulation pharmaceutiques (ANRP) Dr. Aminata P. Nacoulma a levé le ton contre cette pratique qu’elle juge ‘’illégale’’. En effet dans une correspondance adressée au directeur du CHU Yalgado, la directrice de l’ANRP a demandée << la suspension de toute demande d’autorisation d’essais cliniques devant être abrité par la structure>>. Pour explication, il lui serait revenu que des patients dépisté et testé positif a la covid-19 recevraient <<une proposition à domicile de la part de l’équipe de prise en charge d’utiliser un produit non autorisé et ne faisant pas partie du protocole de prise de la Covid-19 au Burkina Faso>>. A-t-elle dit dans sa correspondance.
La directrice générale a par ailleurs invité le directeur du CHU Yalgado Ouedraogo a arrêter la pratique et respecter la réglementation en vigueur.
Alex SOME
Infowakat.net
