La question de la prise en charge alimentaire des déplacés internes refais de plus en plus surface ces derniers temps. En effet, de nombreuses voix s’élèvent du côté des déplacés pour dénoncer un manque ou une inégale répartition des vivres offerts par les organisation humanitaire. Dans une interview diffusée par VOA Afrique et dont Infowakat.net à eu connaissance, une déplacée interne de la région du Centre nord explique ce qu’elle a vécu.
« Nous sommes restés dans nos abris pendant 6 mois, sans même une quantité de nourriture de base, à moins que vous n’ayez des relations sexuelles avec les personnes qui distribuent la nourriture ou vous que vous vous prostituez (…) ». Ce sont là des propos laissée par une déplacée interne, retranscrit par les confrères.
Selon les résultats d’une enquête publiée par ‘’the new humatarian’’ c’est une réalité que vivent les déplacés internes. Cependant peu de personnes vivant cette situation sont prêts à en parler. Il s’agit de personnes qui se sont inscrite pour bénéficier de la dotations en nourriture, mais qui n’en bénéficient pas, si non par le payement d’argent ou les rapports sexuelles. “08 personnes déplacées ont été forcés à avoir des relations sexuelles en échange d’une aide alimentaire dans la région du Centre nord” apprend-t-on.
Selon les confrères de VOA, c’est une situation assez complexe, du fait du manque législations en matière de prévention des cas d’ “aides contre sexe” . Cependant le bureau de coordination des affaires humanitaires des nations unies à affirmé que le gouvernement Burkinabè dispose d’«un numéro vert afin de déposer les plaintes en cas d’abus sexuels ou sexiste. Des points focaux sont en place pour détecter tout signe d’abus ou d’exploitations sexuelles; les travailleurs sont formés à leur responsabilités et à leur obligation de rendre des comptes (…)». Le ministère de tutelle n’a pour l’instant pas donné de réaction.
Avec VOA Afrique
NBK
Infowakat.net
