L’association Sitoi-Lawa a organisé ce, 12 mars 2016, la 2e édition des 24 heures de la parenté à plaisanterie. C’est le palais du mogho naba qui a servi de cadre à cette célébration. Hérité de leur ancêtre, la parenté à plaisanterie qui lie le mossi au San ou vice versa est un pan important de la culture de notre pays. L’association Sitoi-Lawa est bien consciente de l’importance qu’à la parenté à plaisanterie dans notre société.
Et c’est dans l’optique de contribuer à perpétué cette tradition, qu’elle initie les journées du Rakiré, coparrainés cette année, par Cyriaque Paré, doyen de la presse en ligne et par Alexis Konkobo président de l’Association des journalistes sportifs du Burkina. Pour le représentant du ministre de la culture, la parenté à plaisanterie a été inventée comme un moyen d’arbitrage qui défend l’interet de la communauté.
Selon lui, la présente édition vient à point nommé dans un contexte national difficile car elle rend possible la cohésion sociale, la tolérance et l’acceptation de l’autre. A cette 2e édition des 24 heures de la parenté à plaisanterie, la présidente de L’association Sitoi-Lawa, Suzanne Paré, a fait savoir que le Burkina Faso est l’un des rare pays en Afrique où l’on ne parle pas de nord ou sud, et selon elle, cela a été possible grâce à la parenté à plaisanterie.
Aussi, elle a saisi l’occasion pour remercier toutes les bonnes volontés qui ont rendu possible la tenue de la présente édition. Sané Topan, représentant le chef de canton de Djôrô, dans la province du Sourou, a salué les efforts de l’association a perpétué cette tradition, ainsi que le Mogho-naba pour son appui.
En ajoutant que : « la parenté à plaisanterie est une institution qui permet de pacifier la société, elle rend agréable la vie en société. Elle a de beaux jours devant elle ».
Daouda DIOMANDE (stagiaire)
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