L’Association des Jeunes pour le Développement Durable du Burkina Faso (AJDD/BF) a organisé un atelier ce jeudi 21 juin 2018 à Ouagadougou sur le positionnement des attentes des jeunes auprès des autorités locales et nationales. Le président de l’AJDD/BF, Cheick Fayçal Traoré, a fait savoir à l’ouverture de cet atelier, que les jeunes ne souhaitent plus avoir des fora organisé pour la jeunesse. Ces jeunes souhaitent plutôt des cadres « institutionnalisés de dialogue » où ils pourront s’assoir sur une même table pour discuter de développement au niveau locale et nationale.
C’est un atelier de positionnement des attentes des jeunes auprès des autorités locales et nationales qui fait suite à des études menées par l’AJDD/BF, à travers le programme « Youth power Burkina », dans les différentes communes et ses zones d’intervention à savoir la commune de Korsimogo, de Gaoua et de l’Arrondissement 11 de la ville de Ouagadougou. Ces études ont permis de déceler les principales attentes des jeunes en matière de développement. Aujourd’hui, confie Cheick Fayçal Traoré, président de l’AJDD/BF, les attentes des jeunes sont présentées dans un document officiel en termes de plaidoyer pour demander à l’autorité de mettre en œuvre ce qui a été décidé et d’accompagner les jeunes au niveau local.
Les principales attentes des jeunes pour le développement durable
Au niveau nationale, les jeunes ont souhaité la mise en place d’une institution de jeunesse qui contribuera à la valorisation des compétences des jeunes et qui fera en sorte qu’il y ait une relation avec les opportunités de développement et de financement.
Les jeunes estiment, en ce qui les concerne, qu’il y a de l’amalgame sur la question de la jeunesse. « Tout le monde se dit jeune pendant que la loi dit plus ou moins qui est jeune », explique Cheick Fayçal, souhaitant que cette question puisse être réglée de manière officielle pour que « tout le monde sache que l’on est jeune de 15 à 35 ans et qu’après cette étape, on est assez moins jeune ».
Aussi, les jeunes ont-ils souhaité la création d’une plateforme en ligne qui pourra contenir toutes les opportunités qui existent en leur faveur en vue de faciliter leur accès à ces informations. Les jeunes ne souhaitent plus avoir des fora organisé pour la jeunesse. Ils souhaitent avoir des cadres « institutionnalisés de dialogue » où ils pourront s’assoir sur une même table pour discuter de développement au niveau locale et nationale.
Les plus hautes autorités disposées à accompagner les jeunes
Kassoum VENEGDA, Conseiller spécial à la présidence du Faso en charge des questions de la jeunesse, présent à l’ouverture de cet atelier a rassuré les jeunes que leurs doléance seront portées au plus haut niveau en vue de leurs mises en œuvre diligente et effective. « On est disposé à les accompagner et à voir comment traduire ces recommandations en termes de document de référence où en termes d’action concrète sur le terrain », a-t-il laissé entendre.
L’organisation OXFAM, qui accompagne ce projet a renouvelé sa disponibilité à accompagner la jeunesse, lance de fer de tout développement, dans ses initiatives pour le développement durable du Burkina Faso.
Cet atelier a connu la participation du conseiller spécial de la présidence du Faso en charge des questions de la jeunesse, du Directeur général du Ministère de la Jeunesse, des directeurs centraux du ministère de la jeunesse, des directeurs régionaux du Ministère en charge de la jeunesse, des représentants du premier ministère, de l’organisation OXFAM, des représentants des communes et des jeunes en général.
Armand Kinda
Infowakat.net
