Le projet visant à « améliorer l’enseignement dans les pays du G5 Sahel» a été lancé ce mercredi 10 Novembre 2021 au Burkina Faso. Ont pris part à la cérémonie le ministre de l’éducation nationale de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Stanislas Ouaro.
La valeur du projet est estimée à 10 millions d’euros.
L’objet premier du projet est d’«améliorer la gouvernance dans la gestions de l’enseignement».
Il s’agit alors d’un projet qui apporte une plu-value dans le domaine de l’éducation, dans une période de crise sécuritaire que connaît de nombreux pays du G5 Sahel dont en particulier le Burkina Faso, qui enregistre de nombreuses écoles fermées. Et pour l’ambassadeur chef de la délégation de l’Union européenne au Burkina, Wolfram Verger, les premiers résultats pourront être visibles très bientôt. « L’éducation jou un rôle important ; Nous croyons que dans les trois ans, on peut avoir une amélioration, de vraies résultats en ce qui concerne l’amélioration de l’éducation» a-t-il dit.
Selon le directeur du bureau international de l’éducation, Dr Dimitri Sanga, pour avoir un enseignement de qualité, cela suppose au préalable d’avoir aussi des enseignants de qualité. Toute chose qui de ses dires passe d’abord par des formations en amont, aval et des mises à niveau. « On ne peux pas avoir un enseignement de qualité si on a pas des enseignants de qualité. Il ya deux choses qu’il faut faire pour avoir des enseignants de qualité ; il faut les former; il faut une formation initiale pour certain et une formation en continue pour ceux qui sont déjà entrain de travailler, qu’il faut mettre à jour; » a-t-il lancé.
L’ensemble du projet est estimé à plus de 10 millions d’euros, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par le ministère de l’éducation, l’UNESCO et d’autres partenaires, a expliqué Stanislas Ouaro.
Celui précise en plus que le projet permettra « d’améliorer la formation initiale et continue et harmoniser le recrutement d’enseignants, améliorer la gestion et développement professionnel des enseignants».
Stanislas a rappelé que malgré le contexte sécuritaire, ce sont environs 12 .000 enseignants qui ont été affectés sur terrain et une politique de gestion de ce personnel a été mis en place. Il précise de même que le projet sera aussi regardant sur ces aspects en plus de l’intégration du numérique.
NBK
Infowakat.net