Le candidat à la présidentielle du 22 novembre 2020 de l’Organisation des peuples africains du Burkina Faso (OPA-BF), Me Ambroise Farama a expliqué dans son programme, les ambitions de son parti pour le Burkina Faso. Parmi les projets, on a entre autres la souveraineté nationale, l’éducation, l’économie, du bien-être social, du civisme et de la cohésion nationale pour un meilleur vivre-ensemble, des relations avec l’extérieur…
Pour développer le Burkina Faso, M. Farama veut mettre l’emphase sur le secteur agricole et minier. «Pour développer le Burkina, il faut nécessairement commencer par le milieu rural au regard des plus de 80% de la population qu’il représente. Les richesses du Burkina notamment l’or doivent revenir aux Burkinabè», a-t-il dit. Dans son programme, l’avocat s’est montré capable de résoudre les questions liées à l’éducation. Pour lui, l’augmentation de l’effectif du corps enseignant et la normalisation des écoles s’inscrit dans sa ligne de solution.
Pour développer le monde rural, il a promis dans son programme de mettre l’accent sur l’organisation des agriculteurs en des groupements, le développement de l’élevage, la transformation des produits locaux et l’autonomisation des femmes.
Une fois élu, il compte reloger les déplacés internes vers les pôles de croissance comme Bagré et Samendini afin d’atténuer leur situation. Pour lui, ils pourront exploités les barrages de ces localités, question de contribuer à l’économie du Burkina. « On leur donne les moyens de production. Ils ne seront pas dans le désœuvrement et pourront assurer l’éducation de leurs enfants », a-t-il proposé. Pour instaurer la cohésion sociale, Me Farama veut établir la confiance entre les fils et filles du pays à travers des dialogues.
En tant que l’homme de droit, il veut mettre fin aux exécutions extrajudiciaires pour favoriser la confiance entre civiles et militaires. En somme, le candidat se dit disposer des atouts nécessaires pour être élu au soir du 22 novembre.
Youssouf KABDAOGO
Infowakat.net