L’Union nationale des établissements d’enseignement privés laïc (UNEEPL) accuse le secrétaire général chargé des affaires courantes, depuis le 24 janvier 2022, d’abus d’autorité avec une intention de nuire sur les Institutions privées d’enseignement supérieur (IPES). Le ministère les reproches de n’avoir pas respecté les closes du décret sur la création de filière qui les autorisent à choisir un seul domaine de formation. Se basant sur ces faits, le ministère a sanctionné les IPES. Ce qui est anormal pour l’Union parce qu’elle a affirmé ce 07 mars 2022, avoir consulté le dit décret et ne constate aucun texte qui confirme les dires du ministère.
Pour l’Union nationale des établissements d’enseignement privés laïc (UNEEPL), le 21 janvier dernier, suite à une rencontre présidée par le ministre, le ministère s’est engagé à avoir une concertation avec les IPES sur la question et cela n’a pas eu lieu. « C’est plutôt des sanctions financières qui ont été infligées et surtout les établissements privés ne peuvent plus obtenir de visas pour faire la publicité de leur formation, ils ne peuvent plus obtenir d’autorisation pour l’extension sur de nouveau site ou pour l’ouverture de nouvelles filières », explique Désiré Nacoulma, président de l’UNEEPL.
Il continue dans la même lancée, « le secrétaire général rompant le dialogue social exige que les institutions privées qui ont obtenu en bonne et due forme des autorisations pour ouvrir des filières dans différents domaines ferment les filières et ne s’en tiennent qu’à un seul domaine sans qu’on ne puisse proposer des solutions pour les étudiants qui sont déjà dans ces filières. ».
L’État doit 2 milliards et demi d’arriérés aux établissements privés et pour l’Union l’Etat devrait être plutôt s’acquitter de ses dettes que d’infliger les sanctions.
L’UNEEPL demande la levée sans délai des sanctions qui ont été infligées aux institutions privées d’enseignement secondaires. Elle appelle les autorités de revenir à la table de négociation pour qu’ils puissent ensemble trouver une solution à la crise.
L’Union nationale des établissements d’enseignement privés laïc (UNEEPL) exige que les arriérés de paiement des frais de scolarité des élèves et étudiants affectés par l’Etat dans les établissements privés, les effectifs pléthoriques dans les établissements publics.
Nafisiatou VEBAMA
Infowakat.net