La gente féminine a été toujours reléguée au second plan dans la société bien qu’elle soit le pilier de la famille dans l’ombre, selon certains propos. Cette donne est en train d’être renversée, la femme commence à s’imposer dans la vie professionnelle comme responsable d’entreprise et dans bien d’autres domaines tout en exprimant son leadership. Ce qui est un plus pour le développement de la nation. De ce fait, plusieurs femmes commencent à impacter dans leur domaine d’activité. Alice Tiemtoré fait partie de ces femmes d’impacts. Elle a embrassé le domaine de l’évènementiel en 2016 à l’agence Pixxelis et aujourd’hui, elle en conduit les reines.
Avec un cursus scolaire typique, orientée en histoire et archéologie, Alice Tiemtoré décide de s’inscrire en journalisme où elle sort avec son diplôme d’assistante en option programme à l’ISTIC et un master en communication des organisations. Attirer dès l’enfance par les programmes évènementiels, elle rêve d’y faire carrière.
Après donc ses études et des expériences professionnelles dans d’autres domaines, elle exerce dans une entreprise spécialisée dans le domaine de la communication, de l’audiovisuel et de l’évènementiel, Pixxelis. « L’évènementiel, c’est aussi la communication, donc, c’est l’un mis dans l’autre. Je me suis plus accrochée à ce rêve de travailler dans l’évènementiel et en intégrant l’agence Pixxelis, c’est ce que je voulais faire, qui est de créer des programmes télé, des évènementiels qui va adhérer un public assez large», affirme Alice Tiemtoré.
Elle est initiatrice de plusieurs programmes dont Cuisine road show qui est une téléréalité culinaire. Etant dans l’évènementiel, elle pense que c’est un domaine porteur d’avenir. « Toute action a besoin d’avoir une communication autour. L’évènementiel est une façon de communiquer et on ne peut pas vivre dans un monde sans communication, c’est donc un secteur porteur au Burkina Faso.
« …entreprendre, c’est avoir un esprit combatif… »
En ce qui concerne l’entrepreneuriat, Alice Tiemtoré pense qu’il et incontournable de nos jours. « La jeunesse n’a pas le choix, elle ne peut pas ignorer l’entrepreneuriat. C’est vrai qu’on était formaté dans l’idée que nous irons à l’école et après l’école, nous passerons un concours et être reverser dans l’administration. Mais, on voit de plus en plus que l’administration ne peut absorber le trop plein de diplômés qui sortent de nos universités. La preuve en est qu’avec les statistiques des concours que nous voyons, des postes qu’on pourvoit pour des milliers et des milliers de personnes qui viennent s’inscrire », dit-elle.
Elle ajoute, « l’entrepreneuriat commence dans la douleur mais, il ne faut pas à la première difficulté abandonner. Ce n’est pas cela un esprit combatif et entreprendre, c’est avoir un esprit combatif. Il faut croire en ce qu’on veut faire et quelques soient les embuches qui vont arriver et de là, on aura la capacité de se relever ». Elle encourage les jeunes filles à s’inspirer des exemples de réussite
Pour Alice Tiemtoré, il est possible d’avoir une idée d’entrepreneuriat sans avoir un fond de roulement, dans ce cas, il faudrait donc commencer par une petite activité, économiser et se lancer dans son projet.
Nafisiatou VEBAMA
Infowakat.net
