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FESPACO/Yembi : « je suis sorti de nulle part » (réalisateur)

Le Festival panafricain de cinéma de Ouagadougou (FESPACO), c’est évidemment des films. Une série de projection des talents et du savoir-faire des acteurs africains est programmée tout au long de la période du Fespaco pour le plus grand plaisir des cinéphiles. Au nombre de ces film il y a « Yembi » d’un réalisateur centrafricain que nous avons suivi ce 27 février 2019.

Une salle, une projection vidéo, des spectateurs, nous sommes au ciné Nerwaya de Ouagadougou. Au programme, de la matinée le long métrage intitulé « Yembi » du réalisateur centrafricain Eric SABE. Le message principal de ce film : « d’interpeller les hommes sur leurs sorties incessantes après le mariage. La vie ne se résume pas seulement à cela. Le meilleur ne se trouve pas forcement ailleurs et lorsque vous débuter avec quelqu’un il faut toujours s’asseoir pour discuter des problèmes du couple et voir comment avancer les choses » déclare le réalisateur à notre micro.

Etant à sa première participation au FESPACO, il affirme qu’ «  il est parti de rien, sorti de nulle part d’une école de cinéma avec des acteurs qui ne connaissent rien au cinéma ». Mais lui et son équipe se sont battus « pour que les gens puissent regarder notre production  » même si celui-ci n’est pas en compétition pour l’étalon d’or. Et le moins que l’on puisse dire c’est que le film a séduit plus d’un dans la salle surtout du côté de la junte féminine. « C’était un film très émouvant et j’ai même coulé des larmes à la fin. C’est très réussi » explique cette cinéphile qui a cause de ses yeux larmoyants  n’a pas voulu donner son nom, encore moins être prise en photo.

A travers ce film le réalisateur entend changer « un tant soit peu », une image de la Centrafrique autre que celle montrée habituellement par « les canaux d’informations internationaux  à savoir la guerre, et les tueries ». Il est important « que les gens puissent savoir que nous avons du talent et qu’il y a pas mal de gens qui travaillent pour relever le défis » poursuit-il.

A ce cinquantième anniversaire du FESPACO, Eric SABE pense que le cinéma africain se « porte bien (…) il y a beaucoup d’avancées. J’ai vu des films réalisés et  financés par les africains et qui n’ont rien à envier à Hollywood ».

Cependant le réalisateur note la « nécessité de les financer afin qu’ils puissent s’affirmer ».

Des films, le FESPACO en offrira et ils seront tout aussi émouvant les uns que les autres. Mais le plus gros suspense est de savoir qui repartira avec l’Etalon d’or de Yéninga.

Djamila Kambou

Infowakat.net

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