Ouagadougou a abrité ce jeudi 13 septembre 2018, l’ouverture d’un atelier de renforcement de capacité des organisations de la société civile (OSC) sur le global financing facility (GFF). Cette session de formation est organisée par l’Association SOS jeunesse et défis sous le leadership du Groupe technique santé de la reproduction (GTSR). Elle a pour but de renforcer les capacités des organisations de la société civile sur le plaidoyer et le processus de d’élaboration du GFF du Burkina Faso.
Le global financing facility, GFF est un mécanisme de financement mondial de la santé dont la vision est de mettre fin aux décès évitables de mères, des nouveau-nés, des enfants et les adolescents. C’est aussi un mécanisme qui permet d’améliorer la santé et la qualité de la vie de la femme, des enfants et des adolescents. Le Burkina a adhéré à ce processus en septembre 2017.
C’est dans le but de permettre à la société civile de s’approprier du processus du GFF, que le Groupe technique santé de la reproduction GTSR a organisé une session de formation en vue d’outiller les différents acteurs des OSC sur le processus d’élaboration du dossier d’investigation.
Quels mécanismes les organisations de la société civile pourraient-elles utiliser pour sensibiliser les burkinabé ?
Selon Célestin Compaoré, directeur exécutif de l’Association jeunesse et défis et membre du GTSR, l’objectif premier de cette activité est de renforcer les capacités des organisations de la société civile afin qu’elles puissent participer davantage à l’élaboration du dossier d’investissement et qu’elles comprennent ce que c’est le GFF en vue de leur participation efficace à l’élaboration du dossier d’investissement au Burkina Faso. Au cours de cet atelier, il s’agira de voir comment la société civile peut participer pleinement à l’écriture du dossier d’investissement et quels mécanismes les organisations de la société civile pourraient-elles utiliser pour sensibiliser les burkinabé enfin que le dossier d’investissement du Burkina Faso soit bien élaborer et bien soutenu.
Pour Zenab Konkobo, représentante de la Banque mondiale, son institution est un partenaire du GFF en ce sens que le fond du GFF est annexé au fond de l’Association international pour le développement. Et c’est dans ce cadre que la Banque mondial héberge le fond qui accompagne le Burkina Faso dans le processus du GFF.
L’objectif de la Banque mondiale est d’accompagner les organisations de la société civile à comprendre le processus du GFF et à s’approprier leurs rôles dans ce processus pour que le Burkina Faso élabore un dossier d’investissement de qualité et le mettre en œuvre de façon optimal. Selon elle, la Banque est « prête à accompagner financièrement et matériellement le Burkina Faso dans le processus du GFF ».
le processus du GFF, faut-il le rappeler aide le gouvernement et ses partenaires de s’attaquer aux principaux goulots d’étranglement systématiques pour obtenir les résultats d’envergure qui sont indispensables à l’établissement d’une couverture sanitaire universelle.
Ousmane Ouédraogo et Mathias Bayala (stagiaires)
Infowakat.net
