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Grève du 22 au 28 février : Le regroupement des chauffeurs routiers ne sont pas partants

Un regroupement des chauffeurs routiers indépendants veut éclairer le politique et l’opinion publique nationale sur le mot d’ordre de grève lancé par l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB) pour compter du 22 au 28 février 2021. N’étant pas affiliés à l’UCRB, ils disent se démarquer de cette grève qui ne va ajouter que la détresse au peuple Burkinabè. Ils l’ont fait savoir dans la soirée de ce mardi 16 février 2021 devant la presse. 

« Tous les chauffeurs routiers du Burkina Faso ne sont pas affiliés à l’UCRB, donc ils ne peuvent se donner le monopole de parler au nom de tous les chauffeurs du Burkina Faso », a justifié le porte du regroupement Benjamin Konkobo. Pour lui, il est inadmissible de bloquer le passage au car de passagers, aux petites citernes de ravitaillement internes, en gros à ceux qui ne sont pas leurs militants. M. Konkobo est conscient que la constitution burkinabè reconnait la grève comme moyen de lutte des syndicats. Mais, a-t-il insisté, elle reconnait aussi la liberté de ne pas aller en grève. Par conséquent, il demande aux chauffeurs non affiliés à l’UCRB de poursuivre leurs activités en toute quiétude afin de subvenir aux besoin de leurs familles. « Nous chauffeurs ne seront pas pris en charge par les syndicats pour nourrir notre familles », a-t-il précisé. Aux autorités, Benjamin Konkobo demande et exige la sécurité sur tous les axes routiers pour ses camarades qui veulent travailler le jour de grève. « L’Etat a obligation d’assurer la sécurité de tous les Burkinabè et de maintenir l’ordre public et la fluidité de tous les axes », a-t-il recommandé. Souhaitant garantir la paix sociale, ils disent décliner toutes responsabilités de ce qui va se passer lors de la grève.
En rappelle, l’UCRB avait, dans une lettre adressé un préavis au Président du Faso annonçant une grève à compter du 22 au 28 février prochain. A travers cette grève, l’union veut protester contre les maux qui minent leur secteur. Il s’agit de la gestion et le contrôle du fret. Dont le décret a été signé le mercredi 26 février 2020, par le gouvernement et adopté en conseil des ministres, portant gestion et contrôle du fret en provenance et à destination du Burkina Faso. En attendant, la pomme de discorde semble installée déjà parmi les chauffeurs routiers.

Youssouf KABDAOGO
Infowakat.net

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