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Journée internationale de la démocratie : le CGD définit un « nouveau contrat social » pour le Burkina

Le Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD), en collaboration avec ses partenaires a commémoré la Journée internationale de la démocratie par un panel, ce 15 septembre 2022, à Ouagadougou. Une entrevue qui a réuni de nombreux participants parmi lesquels des hommes politiques, OSC et étudiants.

Le 15 septembre a été choisie en 1997 par l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour célébrer la journée internationale de la démocratie. Laquelle journée correspond à l’adoption de la déclaration universelle sur la démocratie. Ladite déclaration pose les principes constitutifs d’une démocratie. Elle définit les caractéristiques et les fonctions d’un gouvernement démocratique.

Cette journée est une aubaine de réexaminer le contexte démocratique dans le monde en général et au Burkina Faso en particulier. Ainsi, le CGD a voulu marquer cette journée par un dialogue démocratique. Soucieux de reconstruire ou de reformer un nouveau contrat social entre les fils et les filles du Burkina, la structure non gouvernementale s’est penchée sur le thème : « Quel nouveau contrat social pour le Burkina Faso ? ».

Simon Pierre Somda du CGD

C’est une ambition affichée pour que la démocratie puisse régner à merveille au pays des « Hommes intègres ». « Notre pays souffre aujourd’hui parce qu’il n’y a pas un contrat social solide », a justifié Simon Pierre Douamba, chargé du suivi et évaluation au Centre pour la gouvernance démocratique (CGD).

D’entrée de jeu, les participants ont d’abord eu droit à une leçon inaugurale donnée par le Pr Augustin Loada. Constituée de sous thème, la thématique a fait l’objet de la substance des débats avec pour panélistes des personnes de ressources, que sont Dr Jocelyne Vokouma, les Pr Alkassoum Maïga, Abdoul Karim Saïdou, et Djibrina Ouédraogo qui ont, l’un après l’autre, partagé la même tribune tenant en haleine les participants avec leurs communications.

Au cours de ce panel, que ce soit des panelistes ou participants, les uns et les autres ont proposé de nouvelles pistes pour lever la barrière entre la démocratie et le développement. « Dans les discussions, ils ont souhaité que nous puissions reconstruire ensemble un nouveau contrat social où il fera bon vivre. Et que tous les Burkinabè se sentent ensemble, que personne ne se sent pas exclu de ce contrat social, de cette gestion de notre bien commun qu’est le Burkina Faso », a souligné Simon Pierre Douamba.

Des recommandations issues de ce panel permettront aux organisations partenaires de cette initiative, de mieux pousser la réflexion au niveau de leurs structures afin que des informations puissent remonter pour une prise des actions par les décideurs. Cela entre dans le cadre de l’amélioration des règles de jeu démocratique « pour qu’on n’accuse pas la démocratie comme étant la cause du problème ». Mais, a noté M. Douamba, ce jeu démocratique doit être amélioré pour que les Burkinabè se sentent dans un pays démocratique.

Youssouf KABDAOGO
Infowakat.net

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