Le 26 juin au tribunal de Ouagadougou a eu lieu une audience qui opposait un parent d’élève et un institutrice d’une école primaire publique. Cette dernière qui est la plaignante a porté plainte contre le père d’un ses élèves pour coups et blessures. Et le tribunal, ayant jugé l’accusé coupable, l’a condamné à six mois de prison ferme.
Les faits remontent à janvier 2019. Monsieur H.B se rend à l’école de son fils pour informer la maitresse que le garçonnet serait absent pour quelques jours. La raison : une cérémonie familiale à laquelle tous les membres doivent y prendre part.
Mais l’institutrice ne cède pas à la requête. Ce qui dans un premier temps énerve Mr H.B. Le ton monte très vite, et des propos « injurieux » ont été échangés de part et d’autre. Selon la plaignante, Mr H.B lui aurait envoyé des coups de poing. Chose qu’a tenté de réfuter l’accusé même s’il a reconnu avoir lâché des propos malsains à son encontre. Toutefois, le rapport médical fournit par le médecin qui a ausculté la plaignante prouve le contraire de ce qu’avance l’accusé.
Le parquet décide dans un premier temps de condamner l’accusé à cinq ans de prison. Celui-ci plaide une réduction de peine en raison du nombre de personnes qu’il a charge, et du nombre d’enfants qui risquent d’être déscolarisés si cette peine venait à lui être appliquer.
La justice le condamnera finalement à six mois fermes avec une amande de 250 mille francs CF pour dommages et intérêts, en remboursement des soins de santé payés par la plaignante à hauteur de 54 300 F CFA.
La rédaction
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