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Limogeage du lieutenant-colonel Souleymane SANOU, et s’il était innocent ?

Accusé d’être complice des groupes terroristes qui ont perpétré l’attaque de Toéni, le lieutenant-colonel Souleymane SANOU chef de corps du 23ème Régiment d’Infanterie Commando de Dédougou (RIC) avait été relevé de ses fonctions après la grogne de ses éléments. Mais selon la dernière parution de « L’Evènement », les premiers résultats d’une enquête interne écartent l’hypothèse de la complicité. C’est plutôt la rigueur du jeune lieutenant-colonel qui semble être à la base de la grogne de son régiment.

Le président n’est-il pas vite allé en besogne ? C’est la question qu’on peut bien se poser environ un mois après le limogeage du chef de corps du 23ème RIC de Dédougou. En effet, plusieurs sources militaires ont rejeté l’hypothèse de la complicité entre le lieutenant-colonel SANOU et les forces du mal après une enquête interne à en croire nos confrères de l’hebdomadaire L’Evènement.

Pourtant on se rappelle bien les propos du Président sur la question au cours d’un face à face avec la communauté burkinabè de New-York : « A Dédougou effectivement suite à l’attaque d’une patrouille qui a vu cinq militaires tués, des éléments se sont un peu rebellés contre leur chef et ont demandé à ce que leur chef de corps soit relevé en considérant qu’il n’avait pas beaucoup d’égard  à leur endroit. J’ai instruit qu’il soit relevé de ses fonctions. J’ai instruit qu’il soit relevé de ses fonctions et remplacé parce que les éléments qui sont posés contre lui sont suffisamment clairs pour ne pas avoir à tourner en rond et se poser des questions » avait déclaré le Président du Faso.

Ce qui met en cause l’instruction et les propos du Président du Faso.  On se demande comment peut-on relever un chef militaire de ses fonctions après une grogne de ses éléments et sans avoir réuni des preuves ? Cela ne pourrait-il pas inciter à la révolte puisque le Président lui-même parle de « rebellés » ? D’ailleurs selon toujours le journal l’Evènement, c’est la rigueur du jeune lieutenant-colonel qui serait à l’origine de la grogne de ses éléments qui le trouveraient « dur » et « inhumain ». En effet celui-ci leur aurait instruit de rejoindre leur détachement à peine quelques jours après l’attaque.

Le chef de corps est aussi réputé pour son respect strict des textes. Tout ceci ne semble pas être du gout de ses protégés.

Tahouro Yao

Infowakat.net

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1 commentaire

Anonyme 15 octobre 2019 at 18 h 46 min

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