Visiblement la parole publique vit des moments difficiles au Burkina Faso. Difficile de penser le contraire, au regard des nombreuses péripéties qui entourent désormais quasi quotidiennement les sorties médiatiques de personnalité de tout bord ?
Autour des petites phrases assassines distillées à grande dose des uns et les (grosses) bourdes de personnalités, c’est la guerre des mots qui fait rage en ce moment. Avec parfois des sorties étonnantes, pour ne pas dire détonnâtes, lectrices et lecteurs de journaux, téléspectateurs et téléspectatrices en ont pour leur vue, quand les internautes et autres activistes des réseaux sociaux s’en amusent et tournent en dérision les propos des uns et des autres.
Pugilat verbal
Entre un Paul Kaba Thiéba qui promet ni plus ni moins qu’un bail de 50 ans à son opposition et cette dernière qui instruit à son encontre un procès en incompétence devant le tribunal de l’opinion nationale, c’est à qui sortira « l’infanterie », pardon, l’artillerie la plus lourde contre l’adversaire.
Pour le reste, inutile de chercher loin, les conséquences d’une telle situation : elles se retrouvent dans le divorce qui est quasiment consommé entre la classe politique et des citoyens particulièrement attentifs aux moindres faits et gestes de ses dirigeants. Accusés à tort ou à raison de se battre uniquement pour leurs intérêts propres, les politiciens burkinabè voient ainsi leur image se dégrader nettement. Et avec elle, celle de la politique dans son ensemble.
Jules Simon
infowakat.net
1 commentaire
Les gens présentement confondent vitesse et précipitation et ce qui est dommage c’est ceux qui sont sont sensés éclairer le peuple qui tentent de le dérouter rien que pour des intérêts personnels pour ne pas dire la soif du pouvoir chers compatriotes comme aimait dire l’autre soignons raisonnables merci pour votre analyse et votre compréhension car je ne sais ni de gauche ou de droite