Durant 48 heures, les journalistes ont pris part, à Ouagadougou, à un séminaire de sensibilisation sur la cybercriminalité, organisé par la Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC). Ce fut une aubaine pour les hommes de médias de connaitre les missions la structure et apprécier la qualité de différentes communications.
Dans le but d’impulser une implication des médias nationaux dans la lutte contre la cybercriminalité en vue d’une réponse efficace la BCLCC a initié un séminaire du 10 au 11 Août 2021 au profit des journalistes. Le deuxième jour était basé sur différentes communications. Il s’agit entre autre, du mécanisme de signalisation en cas de Cybercriminalité, des infractions courantes et leurs modes opératoires ; éthique et utilisation professionnelles responsable des TIC.
Les communicateurs du séminaire n’ont pas aussi manqué de rappeler aux participants les dérives des technologies de l’information et de la communication (TIC). Pour Moussa Christian Zongo, commissaire principal de Police, ayant communiqué sur le mécanisme de signalisation en cas de Cybercriminalité, « les TIC sont de nos incontournables dans tous les secteurs d’activités ». Cependant, il invite toute personne à se protéger contre ses différentes dérives notamment les actes de cybercriminalité.
A l’en croire, cela passe d’abord par la sécurisation de nos différents comptes, par le suivi de notre identité numérique et également une bonne conduite en partageant du contenu vérifié sur internet ou sur les réseaux sociaux.
Dans sa communication, le Lieutenant de Police Julien Legma, enseigne que lorsqu’on regarde par exemple le lien « https », ce sont des liens qui ont un protocole de sécurité. Mais si ce lien se présente ainsi « http » sans ‘’s’’ à la fin, il recommande de s’en méfier car non sécurisé.
Au sortir de ce séminaire, tous les participants apprécient favorablement la qualité des échanges qui ont prévalus lors de ces assises. Chacun est convaincu que seule, la prudence est de mise.
« A travers cette formation sincèrement, je suis satisfait. On a reçu un certain nombre d’information qui, nécessairement va nous permettre de faire attention à un certain nombre de chose. Parce que c’est un domaine qui est en perpétuel évolution et de nouvelles menaces naissent à chaque fois », a affirmé David Saba journaliste à Radio Horizon FM.
Ce qui a attiré l’attention de Abdel Aziz Nabaloum, journaliste aux éditions Sidwaya, c’est la manière dont les cybercriminels escroquent les honnêtes citoyens. « En tant que journaliste on a eu à comprendre comment les cybercriminels opèrent et arnaquent les populations. Et de ce qui est ressorti le préjudice s’élève à plus de 1 milliard de nos francs, c’est énorme. Et du coup, ça nous interpelle tous à produire des contenus de sensibilisations et d’alerte en faveur de nos populations pour ne pas qu’elles tombent dans les pièges de cybercriminels », a-t-il soutenu.
Romaric Somda, webmaster à Burkina info TV a pu noter, durant ces deux jours, certains conseils qu’il compte les mettre en pratique. « Je crois que nous allons davantage chercher à sécuriser et nos différents comptes Facebook et de tous les réseaux sociaux que nous avons sur nos téléphones, ordinateurs et mêmes nos adresses mails », déclare-t-il.
« Nous avons appris beaucoup de choses surtout nous les hommes de médias qui sommes plus en contact avec les réseaux sociaux et les outils informatiques et autres. On nous recommande beaucoup de vigilance sur toutes nos publications et tout ce qui se publie sur les réseaux sociaux. Je tiens à remercier la BCLCC pour cette initiative », a ajouté Annick Sandrine Hien, journaliste à Afrikibaria.com.
Ainsi ils s’engagent à mettre en œuvre les acquis du séminaire pour sensibiliser la population sur les déviations des TIC.
Youssouf KABDAOGO
Infowakat.net
