Dans la journée du lundi 17 mai 2021 des élèves du lycée Philippe Zinda Kaboré ont posé des actes de vandalisme visant la première autorité dudit lycée. Interrogé, le proviseur a laissé entendre que le lycée Philippe Zinda Kaboré n’a plus de mémoire ! Une fin d’année alors en pointillés s’installe dès lors vu les dommages causés.
En effet Alexis Kyelem, le proviseur du lycée Philippe Zinda Kaboré a tenu à préciser dès le départ qu’il ne s’agissait pas d’élèves du lycée Zinda qui ont saccagé son bureau, le secrétariat et détruit son véhicule personnel. Selon lui il s’agit de personnes habillées en tenues scolaire de son établissement et d’autres établissements qui ont posé l’acte. Il souligne a cet effet qu’après des constatations, ces dits « élèves » ne sont pas inscrits au Zinda et ne figurent sur aucune base de donnée. << Nous avons à plusieurs reprises pris des gens dans la cours de l’école qui ne sont pas inscrits au lycée Philippe Zinda mais qui portent la tenue du lycée ou d’autres établissements; et après renseignements, ils ne sont pas de ces établissements. Ce ne sont même pas des élèves !>> a t’il expliqué.
Abordant la question de la base de données le proviseur a affirmé que le lycée Philippe Zinda Kaboré n’a plus de mémoire ni des relevés de notes des élèves, de leurs fichiers et des dossiers du personnel. Tous ces fichiers ont été perdu dans la destruction du matériel informatique, dont le serveur contenant les différents documents. << Nous n’avons aucune mémoire encore de l’établissement, aussi bien pour ce qui concerne les élèves que le personnel. Tout ce qui était du domaine de l’informatique, les fichiers électroniques, tout a été détruit. Les dossiers physiques des élèves ont été détruits, les dossiers du personnel détruits >> a t’il relaté.
Une situation qui met mal à l’aise selon lui car ne sachant plus comment les élèves seront évalués et comment cette année scolaire sera terminée avec cette absence de fichier et de mémoire.
Les reproches des manifestants à lui assigné, ne semblent pas fondées selon lui. En effet il lui est reproché d’avoir refusé le rachat d’un élève qui avait 9,99 sur 20 de moyenne. Alexis Kyelem répond à ces accusations en affirmant qu’il y a une méconnaissance des textes de réglementation de rachats, par les élèves. Se questionnant s’il s’agissait d’un rachat qui date de l’année scolaire 2019-2020, ou de celle en cours (2020-2021), le proviseur affirme qu’ <<Il est du ressort du conseil de classe qui peut décider du rachat ou pas d’un élève. Ce conseil est vraiment souverain >> a t’il notifié en invitant les élèves à viser l’excellence en lieu et place de se cantonner sur les rachats.
NBK
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