Dans l’objectif de lutter contre le terrorisme et le grand banditisme dans la région de Gao, un couvre-feu avait été instauré le 30 août par les autorités régionales, en collaboration avec les groupes armés dans la ville de Ménaka, au Mali. Elle intervient au lendemain de la reprise de l’opération « Ménaka Sans Armes ».
Le couvre-feu instauré s’articule autours de l’interdiction de circulation « à tout homme en armes à moto, la journée ».
Les heures respectives selon les membres de la commission de gestion, sont de « 19h pour les motocyclistes et à partir de 22h pour les piétons et les véhicules ». Les contrevenants aux dispositions des heures du couvre-feu seront « arrêtés et traduits devant la commission de gestion », a précisé le président du comité qui rajoute que la commission à la possibilité de traduire aussi les contrevenants devant un « cadi musulman ».
En marge de ce couvre feu, les autorités ont affirmé avoir pris toutes les dispositions pour assurer la continuité des services dans le domaine de la santé, de l’énergie et de l’humanitaire.
Toujours selon des précision données, la première phase de l’opération « Ménaka Sans Armes » a favorisée l’arrestation de plusieurs personnes, réduisant du même coup l’insécurité dans la ville, comme l’ont constaté les habitants de ladite ville.
Avec Studio Tamani
NBK
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