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Maraîchage à Ouagadougou : La raréfaction des eaux en saison sèche ne met pas fin aux productions de certains maraîchers

Le maraîchage se pratique à n’importe quel période de la saison au Burkina Faso. A Ouagadougou, précisément dans le quartier Tampouy, comme dans tous les lieux où se pratique cette activité, les producteurs développent des initiatives, de natures diverses qu’elles soient, pour maintenir leurs activités et garantir leur survie, selon la saison.  Après la saison sèche, les eaux se font rares au quartier Tampouy pour faciliter le travail des maraichers. Ainsi, ces producteurs se ravitaillent à la fontaine d’un certain « hadji » pour continuer leurs productivités.  Cette eau potable utilisée par ces maraîchers donne de la plus-value à leurs produits. Une équipe de Infowakat.net est allée à leur rencontre pour mieux cerner leur manière de travailler.

Souleymane Ouédraogo, maraîcher à Tampouy

Souleymane Ouédraogo, un sexagénaire, qui est « né » dans le maraîchage et qui ne vit que par cette activité ne donne pas des limites à ses compétences. Malgré son âge avancé, il tient toujours deux arrosoirs pleins d’eau pour donner source de vie à ces plants. « Avec la saison sèche, les points d’eaux tarissent. Mais comme c’est notre activité principale, nous ne pouvons pas nous assoir et croiser les bras pour attendre la saison hivernale », rassure-t-il. Pour survivre, lui et les autres maraîchers du même site achètent des barriques d’eau pour continuer leur production. « Depuis maintenant 3 ans, nous achetons l’eau en saison sèche (chez le Hadji) pour continuer nos productions », relève Souleymane Ouédraogo qui estime que, quel que soit les aléas de la nature, l’on doit toujours pouvoir s’adapter afin de garantir sa survie.

Les difficultés, il n’en manque pas et Souleymane Ouédraogo n’en est pas exempté. Mais il dit souffrir dans sa dignité. « En ville ici, c’est chacun pour soi Dieu pour tous. On ne peut pas attendre quelque chose d’une tierce personne. Il faut soi-même se réaliser pour garder sa dignité », relativise-t-il. « Je ne connais pas papier. Et quand on ne  connait pas papier on ne peut pas vouloir travailler dans un bureau. Il faudra faire ce que tu sais mieux faire comme activité pour subvenir à tes besoins », a-t-il conseillé. Aujourd’hui, marié et père de cinq (5) enfants, seul son travail lui permet de subvenir aux besoins de toute la famille. « J’ai fait ce travail pour me marier, et j’ai eu des enfants. Et c’est par cette activité que j’arrive à les scolariser et à subvenir aux besoins de toute la famille », s’est-il réjoui.

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