Le ministère de la justice, des droits humains et de la promotion civique a ouvert ce mardi 14 mars 2017 un atelier de validation du projet de rapport périodique de mise en œuvre de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants.
Ce rapport entre dans le cadre des missions du Comité contre la torture que les Nations Unies ont mise en place et dont le Burkina Faso avait préalablement ratifié à travers la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants depuis le 04 janvier 1999. Ce comité a pour mission de promouvoir et de protéger les droits humains ainsi que d’interpréter les dispositions de ladite Convention. Il examine les rapports initiaux et périodiques des Etats sur les mesures législatives ou autres adoptées pour donner effet aux droits de libertés reconnus et garantis par la
«La procédure de soumission des rapports par les Etats sert de forum pour un dialogue constructif. Elle permet au Comité de suivre la mise en œuvre de la Convention par les différents Etats parties et d’identifier les défis à relever en matière de prévention et de répression de la torture et des pratiques assimilées », nous a indiqué le ministre en charge des droits humains, Bessolé René Bagoro.
A noter que, selon les organisateurs, la mise en œuvre de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants se veut être le gage d’une meilleure protection du droit à l’intégrité physique et morale de toute personne vivant au Burkina Faso.
Bernadette DEMBELE, stagiaire
Infowakat.net